Le philosophe français Étienne Balibar, Michèle Sibony et Pierre Stambul de l’UJFP, Yakov Rabkin, professeur au Canada, Catherine Samary, chercheure en France, ainsi qu’Éléonore Bronstein de l’organisation De-colonizer (Belgique/Israël), figurent parmi les personnalités qui s’en prennent à l’entité sioniste.
Dans ce message collectif, ces figures expriment leur profond désaccord avec la politique israélienne actuelle et appellent la communauté internationale à agir. « Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués », déclare la vidéo. Les 2000 signataires de l’ « Appel juif international contre le génocide à Gaza » accusent l’État d’Israël de cibler systématiquement « les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés », ainsi que des groupes professionnels spécifiques comme « les médecins, les journalistes et les athlètes ». Ils dénoncent également l’utilisation de la torture sur les prisonniers, citant un rapport de l’ONG israélienne B’Tselem.
La vidéo critique sévèrement l’inaction des gouvernements mondiaux face à ces événements. « Le monde sait, et les dirigeants se taisent », déclare-t-elle, soulignant que certains expriment une « préoccupation » sans pour autant passer à l’action. Elle accuse les États-Unis de soutenir activement Israël en « renouvelant leur financement de milliards de dollars » pour l’achat d’armes et d’équipements militaires.
« Nous, Juives et Juifs, parce que le crime est commis en notre nom, parce que nous refusons d’être complices de ce crime atroce, […] nous appelons à la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée », affirme la déclaration. Les signataires insistent sur leur refus de voir l’antisémitisme utilisé pour « justifier l’horreur », et appellent à « exiger le cessez-le-feu et l’arrêt de cette tuerie ». La vidéo se termine sur un appel clair : « Nous appelons tous les pays à sanctionner l’État d’Israël » et à juger « les criminels de guerre et leurs complices ». La déclaration souligne l’urgence d’une réponse internationale et la nécessité de ne pas laisser ces crimes impunis.