A travers la déclaration collective signée par un collectif d’ONG, de représentations syndicales, professionnelles et de défenseurs de droits humains, tout ce beau monde fait part de son « inquiétude » et sa « ferme condamnation » des insultes racistes et haineuses, ciblant des membres du GADEM. « Ces dérives inacceptables peuvent avoir des conséquences dangereuses pour la démocratie, pour les droits de l’Homme, les droits des migrants et la sécurité des membres du Gadem, en l’absence de réactions de la part des autorités » pour la protection des défenseurs de droits humains, alertent les signataires.
Dans ce contexte, ces derniers ont exprimé leur « soutien le plus total à toutes les composantes du GADEM », tout en dénonçant « avec force les attaques subies par cette organisation, qui œuvre pour le droit des migrants, pour les droits de l’Homme et la démocratie».
Cette déclaration collective rappelle que le Maroc « est une terre de migration », dont la richesse est « notamment le fruit de ces migrations multiples, comme nos migrants participent à la richesse des pays d’accueil ». De ce fait, « la défense des droits des migrants n’est pas un crime, c’est une composante essentielle dans tout Etat de droit, tout comme la lutte contre le racisme et pour la liberté de circulation », souligne-t-on.
Voilà pourquoi les signataires ont appelé les autorités marocaines « non seulement à ouvrir une enquête sur les attaques haineuses à l’égard du Gadem, mais aussi à ouvrir un débat national pour la révision de la loi 02.03 et l’adoption de la loi sur l’asile, ainsi que la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur l’immigration et l’asile (SNIA), en conformité avec les engagements internationaux du Maroc en la matière ».
Parmi les organisations signataires on retrouve Action Jeunesse du FMAS (Maroc), l’Association Adala (Maroc), l’Association Beni Znassen pour la culture, le développement et la solidarité – ABCDS (Maroc), l’Association Casamémoires (Maroc), l’Association d’aide des migrants en situation vulnérable AMSV (Maroc), l’Association des Deux Rives (France), l’Association des jeunes avocats du Maroc, l’Association des Marocains en France (AMF), l’Association Mains Libres (Maroc), l’Association marocaine des droits humains (AMDH), l’Azetta Amazighe (Maroc), le Centre Euromed migration et développement – EMCEMO (Pays-Bas), la CGATA Syndicat (Algérie), la Coalition marocaine pour la justice climatique (Maroc), le Collectif associatif pour l’observation des élections (Maroc), le Comité de suivi du Forum social Maghreb
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM), la Confédération générale du travail CGT Maroc, E-Joussour Portail Maghreb Machrek, la Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives – FTCR (Tunisie), le Forum des Alternatives Maroc FMAS, le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux – FTDES (Tunisie), l’association Migrations et développement Maroc, l’Ong Na’oura ASBL (Belgique), l’Observatoire marocain des libertés publiques (Maroc), l’Observatoire marocain pour la protection sociale (Maroc), le Réseau syndical pour la migration au Maroc – RSM Maroc, le Réseau Euromed Maroc des ONGs, le Réseau marocain des journalistes des migrations (RMJM), le SNAPAP Syndicat (Algérie), SOS Migrants ASBL (Belgique) et Transparency Maroc…