Le Front social marocain a lancé un appel à une forte et large participation à ces sit-in et à « s’exprimer haut et fort afin d’exiger de l’Etat qu’il prenne les mesures nécessaires et immédiates », souligne le communiqué publié dimanche.
Les principales revendications contenues dans ledit communiqué de mobilisation vont de la baisse des prix des légumes, des fruits, du poisson, de la viande et d’autres denrées alimentaires de base, à la relance de la raffinerie Samir, en passant par la baisse des prix du carburant en fonction de la baisse du prix du pétrole sur le marché international et l’augmentation des salaires des ouvriers, des employés et des fonctionnaires. Le Front appelle en outre à « mettre fin au travail avec contrat dans la fonction publique » et «la libération de tous les prisonniers politiques ».
« Les prix élevés sans précédent ne sont pas un fait mais plutôt le résultat de politiques hostiles aux intérêts du peuple et du pays, dont le danger a toujours été pointé par toutes les forces progressistes de notre pays. C’est le résultat de la domination d’une économie fragile dépendante des aléas de la situation extérieure et des conditions climatiques et fondée sur la rente, le monopole, la dépendance vis-à-vis des milieux impérialistes, la corruption, les pots-de-vin, le clientélisme et le népotisme », a-t-il pointé.
Le secrétariat national avait appelé, fin mars, toutes ses branches à organiser des sit-in dans diverses régions pour dénoncer la flambée « dangereuse et sans précédent » des prix des denrées alimentaires de base, qui « s’ajoute aux prix scandaleux et injustifiés du carburant ». La même source avait aussi dénoncé « la poursuite de toutes les manifestations de répression et de violation des droits de l’Homme ».