Alors que les records de contaminations ont de nouveau été balayés en ce week-end de Noël, les débats redoublent quant à l’efficacité des vaccins pour stopper la transmission du virus. Sur BFM TV, le spécialiste a créé la controverse en déclarant que les injections n’étaient « plus une arme » pour enrayer la propagation de la maladie, notamment depuis l’arrivée du variant Omicron.
Le virologue au Laboratoire Information Génomique et Structurale (IGS) a affirmé que les nouveaux cas étaient en grande partie des personnes vaccinées. « On se rend bien compte que le vaccin ne marche pas du tout. On est à 90% de vaccinés en France. Ces 94.000 cas sont pour la plupart des gens vaccinés […] Le vaccin ne marche pas pour empêcher la transmission. Il n’empêchait pas la transmission du variant Delta, mais il fonctionne encore moins bien avec Omicron », a ainsi déclaré le médecin sur BFM TV.
Une prise de position qui semble avoir choqué les journalistes sur le plateau. Une présentatrice a alors invité le virologue à « développer le sens de [sa] pensée », rappelant que les autorités multipliaient les efforts pour inciter à la vaccination. « Vous venez quand même d’affirmer que les vaccins ne marchent pas! […] Or, il est important de dire que nous sommes aujourd’hui dans cette campagne de vaccination, de troisième dose. On pousse les gens à aller vers cette troisième dose et vous nous dites que le vaccin ne marche pas! », s’est émue la journaliste. Avant de conclure que le vaccin était pour l’heure « la seule arme contre ce virus » et avait permis de « diminuer les cas à plusieurs reprises ».
Pas de quoi refroidir le virulogue sur la pertinence de la troisième dose. Il a expliqué que celle-ci avait des effets limités dans le temps. « La troisième dose dure encore moins longtemps que les précédentes. Au bout de trois mois, le gain de 30% à 80% d’efficacité redescend finalement à 30%. Il faut trouver une autre solution. On ne va pas pouvoir vacciner 66 millions de Français tous les 3 mois. Ça fait 700.000 vaccinations par jour! », a ainsi calculé J.M Claverie sur la chaîne d’information.
Début décembre, Albert Bourla, patron des laboratoires Pfizer, avait laissé entendre qu’une quatrième dose serait probablement nécessaire. Ce dernier avait tablé sur un délai de 12 mois entre la troisième et la quatrième injection, tout en admettant que l’émergence du variant Omicron puisse encore réduire ce délai.
Une ligne que désapprouve donc J.M Claverie, pour qui la troisième piqûre « n’est pas la solution à notre problème actuel ». Pour venir à bout de l’épidémie, le médecin préconise plutôt de se concentrer sur les personnes à risque, quitte à « laisser circuler un peu plus le virus » chez les catégories moins exposées.
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