La diplomatie algérienne a tenu à souligner dans un communiqué qu’outre les relations bilatérales, Alger et Londres se préparent à tenir dans les prochains mois une nouvelle session de leur Dialogue stratégique, les deux parties ont abordé « les développements enregistrés dans la question du Sahara occidental ».
Du côté britannique, Ahmad Tariq a souligné que la « discussion fructueuse » avec A. Attaf avait porté « sur le renforcement de la relation entre les deux pays dans des domaines d’importance commune pour nos nations, notamment la sécurité et le commerce », mais sans mentionner le Sahara.
Pour rappel, le Sahara est intégré dans l’Accord d’association entre le Maroc et le Royaume-Uni, conclu en octobre 2019. Et la Haute Cour britannique avait même rejeté, le 5 décembre 2022, la plainte déposée par une ONG proche du Polisario, réclamant l’annulation dudit Accord. Une décision saluée, alors, par le porte-parole du gouvernement britannique. « Nous saluons le verdict d’aujourd’hui. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec le Maroc pour maximiser [les] 2,7 milliards de livres de commerce entre nos pays », s’était-il félicité.
Depuis le début de cette année, le ministre britannique a eu, à deux reprises, les 17 février et 12 avril derniers, des entretiens téléphoniques avec Nasser Bourita, son homologue marocain, ayant porté essentiellement sur la situation en Palestine.