La fin de non-recevoir affichée par les représentants du ministère de l’Intérieur au niveau de la métropole casablancaise a donné lieu à une vague de solidarité avec la formation d’extrême gauche Annahj Addimocrati.
Ainsi, la première réaction est venue du bureau politique du PSU qui a publié un communiqué dans lequel «un comportement illégal qui s’inscrit dans le prolongement des restrictions aux droits et libertés stipulées dans la constitution» est fustigé. Le PSU a condamné un flagrant deux poids-deux mesures des autorités, soulignant que des partis de la majorité et de l’opposition tiennent des réunions en toute tranquillité.
Des formations maghrébines et arabes ont également exprimé leur soutien à la formation maxiste-léniniste d’Annahj Addimocrati.
Pour rappel, à l’issue de la 17e session de sa commission nationale tenue en juillet dernier, cette formation avait appelé à «boycotter les élections» du 8 septembre en soutenant la thèse selon laquelle «il n’y a pas de démocratie ou de développement sans mettre un terme à la dépendance et à se débarrasser du Makhzen».
Le premier congrès organisé par cette formation dirigée par M. Brahma remonte à 2004. Et là aussi, il a fallu négocier dur avec l’Intérieur pour décrocher le feu vert. Mais apparemment, les ordres transmis depuis Rabat aux autorités casablancaises trahissent un réel durcissement à l’endroit de cette formation qui assure être de tous les combats légitimes menés par le peuple. Ira-t-on de la sorte jusqu’à interdire ce parti révolutionnaire ?
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Le 5e congrès d’Annahj prévu fin novembre compromis : A Casablanca, les autorités lui refusent le « feu vert »
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