Plus tard dans la matinée, la Défense russe a annoncé la destruction de trois autres drones, au-dessus de la région de Belgorod. Dans un compte-rendu exhaustif, le gouverneur de cette région frontalière de l’Ukraine a comptabilisé 23 drones, dont cinq ont été abattus, dans des attaques ukrainiennes menées au cours des dernières 24 heures contre des communes de sa région. Au-delà des dégâts matériels, trois personnes blessées à Chébékino ont dû être hospitalisées. Trois missiles ATACMS interceptés près de Lougansk La création d’une zone tampon pour protéger ce territoire frontalier de l’Ukraine, qui subit quotidiennement des attaques ukrainiennes, a été l’une des raisons avancées par le Kremlin pour expliquer l’offensive de l’armée russe dans la région de Kharkov, lancée le 10 mai dernier. Les drones ne sont pas la seule menace ukrainienne planant sur les territoires russes.
Le 19 juillet, les autorités de Lougansk ont annoncé la destruction de « trois missiles ATACMS » visant la ville, diffusant sur Telegram des photos de débris dans un champ. « Il n’y a ni morts, ni victimes », est-il stipulé dans le communiqué.
La veille, la Défense russe a annoncé la libération du village de Iourievka, situé à une quarantaine de kilomètres au nord de Donetsk et à proximité directe de la ville de Niou Iork. « À la suite d’actions actives, les unités du groupe de troupes « Centre » ont libéré le village de Iourievka », dans la République populaire de Donetsk, a indiqué ce 19 juillet le ministère russe de la Défense dans son rapport hebdomadaire. Ce village du Donbass qui comptait quelques dizaines d’habitants avant le conflit se trouve à deux kilomètres au sud de la ville de Niou Iork (ex-Novgorodskoïé). Un secteur où l’aviation russe « largue des bombes FAB-500 avec JDAM sur les positions ennemies dans la zone industrielle à proximité des usines de phénol et de construction de machines » a rapporté ce 19 juillet le média russe Rybar.
Le 14 juillet, le groupe Vostok a pris le contrôle du village d’Ourajaïnoïé, situé à plus de 120 kilomètres au sud-ouest. Une avancée d’« une grande importance tactique » avait déclaré à Ria Novosti Vladimir Rogov, coprésident du conseil russe pour l’intégration des nouvelles régions, soulignant qu’« elle deviendra un nouveau tremplin pour l’avancée des troupes russes dans la direction de Vremiovka ».
Le 5 juillet, à l’issue d’une rencontre surprise avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a réitéré son exigence préalable à toute paix d’un retrait des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk, Lougansk, Zaporojié et Kherson.
