Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, a présenté un rapport portant sur les efforts du royaume dans la lutte contre la discrimination raciale pointé du doigt par M. Amir, représentant de l’Algérie,. Dans son intervention, il a estimé que le Maroc continue de dresser des obstacles au droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.
En réaction, A. Ouahbi a accusé l’Algérie de « constituer une menace pour la paix internationale. Les missiles tirés depuis le territoire algérien en direction de notre territoire ne sont-ils pas des actes de terrorisme par ajustement juridique ? Est-ce qu’on n’est pas passé du terrorisme commis par des individus au terrorisme d’Etat ? », s’est-il interrogé. Référence est ainsi faite aux attaques, du 28 octobre, contre des cibles civiles à Smara.
Auparavant, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a affirmé à la Chambre des représentants, que le Maroc allait décider de « la manière de répondre » à l’attaque contre Es-Smara.
Alexandre Ivanko, représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, avait remis un rapport aux Nations unies sur les attaques du 28 octobre et du 5 novembre sur Smara.