La libération de la localité voisine d’Ilyinka avait été annoncée par l’armée russe le 20 novembre. Novaïa Ilyinka est située sur la rive nord du réservoir de Kourakhovo. Juste en face, sur la rive sud, se trouve la ville de Kourakhovo, qui fait l’objet d’âpres combats depuis la mi-septembre. Le village dispose notamment du seul pont routier, traversant le réservoir, jusqu’à cette ville située à 40 kilomètres à l’ouest de Donetsk. En outre, selon le ministère, 54 drones ukrainiens ont été abattus. Il est également noté qu’au cours de la journée, les forces armées ukrainiennes ont mené « six attaques » à l’aide de drones et effectué « deux frappes d’artillerie sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié et de la ville d’Energodar ». « Le personnel de la centrale nucléaire de Zaporojié continue de travailler normalement, la situation radiologique à proximité de la centrale nucléaire est normale », précise le rapport de la Défense russe.
La centrale nucléaire de Zaporojié, située près de la ville d’Energodar, est avec ses six réacteurs la plus puissante d’Europe et la troisième plus grande au monde.
Les forces russes ont aussi réussi à libérer la localité de Kopanki dans la région de Kharkov et renforcés leurs positions sur le front, selon le bilan quotidien de la Défense pour l’opération spéciale au 26 novembre.
Le groupement Nord a frappé deux brigades ennemies. Les pertes ukrainiennes s’élèvent à 115 militaires. À la suite d’actions décisives, le groupement Ouest a libéré la localité de Kopanki dans la région de Kharkov. Cinq brigades ukrainiennes ont été frappées et cinq contre-attaques repoussées. L’armée de Kiev a perdu 440 militaires et un canon automoteur Krab polonais. Trois dépôts de munitions ont été détruits.
Le groupement Sud a amélioré sa situation le long de la ligne de front, frappant trois brigades ukrainiennes et repoussant trois contre-attaques. Les pertes ennemies s’élèvent à 485 militaires. Un dépôt de munitions a aussi été détruit.
Le groupement Centre a continué d’avancer dans les profondeurs de la défense ennemie, frappant cinq brigades ennemies et repoussant neuf contre-attaques. L’armée de Kiev a perdu 450 militaires.
Le groupement Est a occupé des positions plus avantageuses, causant des dommages à trois brigades ukrainiennes. Les pertes ennemies se sont élevées à 125 militaires.
Le groupement Dniepr a frappé trois brigades ennemies. Les pertes ukrainiennes s’élèvent à 60 militaires. La défense aérienne russe a abattu six bombes guidées Hammer françaises, une roquette de HIMARS américaine et 71 drones.
Riposte promise
Le ministère russe de la Défense a annoncé mardi préparer une réponse aux tirs de missiles à longue portée ATACMS sur la région russe de Koursk. Selon des informations confirmées, au cours des trois derniers jours, l’armée ukrainienne a effectué deux frappes au moyen d’armes occidentales à longue portée sur cette région.
Le 23 novembre, elle a tiré cinq missiles ATACMS de fabrication américaine sur une position de tir d’une division de missiles sol-air S-400 située à proximité de Lotarevka, à 37 km au nord-ouest de Koursk. Un système de défense aérienne Pantsir, chargé de protéger cette division, a détruit trois missiles ATACMS, alors que deux autres missiles ont atteint la cible, endommageant un radar et faisant plusieurs blessés.
Le 25 novembre, Kiev a effectué une nouvelle frappe avec huit missiles opérationnels et tactiques ATACMS sur l’aérodrome de Koursk-Est, situé à Khalino. Sept missiles ont été abattus par des systèmes S-400 et un Pantsir, le dernier a atteint la cible. Deux militaires ont été légèrement blessés et les infrastructures ont été légèrement endommagées.
Le ministère a montré des fragments de missiles ATACMS de fabrication américaine, que l’armée ukrainienne a utilisés pour attaquer la région de Koursk les 23 et 25 novembre.