Une opération antiterroriste a été menée dimanche 25 juin contre Daech dans la région de Kirkouk, grande ville au nord de Bagdad, indique un communiqué de la cellule média des forces de sécurité irakiennes. Les forces irakiennes ont ainsi « repéré trois éléments du groupe terroriste Daech (acronyme en arabe de l’EI, NDLR) dans le secteur de Turkelan dans la province de Kirkouk », selon cette source.
« Sur la base de ces informations, un détachement (…) de l’armée irakienne s’est rendu sur les lieux et des affrontements les ont opposé à ces éléments », poursuit le texte des autorités irakiennes. Finalement, les djihadistes « ont été encerclés et tués, les ceintures explosives qu’ils portaient ont explosé ». Le communiqué rapporte aussi la mort d’un soldat dans ces affrontements qui ont aussi blessé un officier.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie voisine, le groupe EI a vu son « califat » autoproclamé s’écrouler sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays. Les autorités irakiennes ont proclamé leur « victoire » contre l’EI fin 2017, mais des cellules djihadistes continuent à attaquer sporadiquement les effectifs de l’armée et de la police, notamment dans les zones rurales et reculées au nord de Bagdad.
Fin avril 2023, la coalition internationale anti-jihadistes a rapporté une forte baisse de ces attaques, tant en Irak qu’en Syrie voisine, durant les premiers mois de 2023. Cette année, le mois de jeûne du ramadan a été « l’un des plus paisibles depuis des années », a ainsi assuré le général Matthew McFarlane, commandant de la coalition, notant une baisse de « 80% » des attaques en Irak comparé à 2022. En mars, un haut responsable militaire irakien assurait que l’EI comptait entre 400 et 500 combattants actifs dans son pays.