Le Fonds a fait savoir, dans un post sur « X » que « la moitié de la population de la bande de Gaza est menacée d’une famine imminente, dont environ 15 000 femmes enceintes. C’est incroyable et cela peut être évité ». « Quand les portes de l’aide se ferment, les portes de la famine s’ouvrent », a ajouté l’organisation onusienne, soulignant la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza, car les habitants ont besoin d’aides humanitaires.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice contre la Bande de Gaza qui a fait plus de 35.000 martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour « génocide ».
Israël a également imposé un blocus paralysant contre la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.
La guerre israélienne particulièrement dévastatrice a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Israël est accusé de génocide devant la CIJ. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza. Plus, un mandat d’arrêt contre le chef du gouvernement israélien et son ministre de la guerre a été transmis aux juges de la Cour pénale internationale (CPI).