«L’Algérie œuvrera à encourager la paix et des solutions durables aux crises qui privent nos frères du bienfait de la sécurité et de la stabilité en Libye, au Mali, au Soudan, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, en Somalie, au Yémen et en Syrie », a encore ajouté le chef de la diplomatie algérienne lors de l’allocution faite lors d’une cérémonie organisée par le Premier ministre pour célébrer l’élection de l’Algérie au CS.
Dans la présentation faite la semaine dernière à New-York sur les objectifs de la candidature de l’Algérie et les priorités de son mandat au Conseil de sécurité, A. Attaf n’a pas évoqué la question du Sahara, bien qu’il ait mentionné à deux reprises des « menaces pesant sur la région du Sahel ». Ce n’est qu’après avoir assuré la présence de son pays au tour de table de l’instance exécutive de l’ONU qu’il a abordé « la décolonisation du Sahara occidental » avec Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies.
Le Polisario s’est félicité de l’élection de l’Algérie parmi les Quinze du CS de l’ONU. « L’Algérie est considérée comme la voix défendant les causes justes dans le monde, au premier rang desquelles la cause sahraouie », selon le communiqué produit par le front séparatiste. Si Alger revendique un « statut d’observateur » dans le cadre du dossier du Sahara, il s’obstine à refuser de prendre part au processus politique mené par l’ONU.