Dans le cadre d’une réforme hypothétique du Conseil de sécurité de l’Onu, les Africains qui réclament depuis longtemps deux membres permanents, veulent qu’ils soient sur un pied d’égalité. « Il n’est pas possible que l’Afrique ait une participation de seconde zone au Conseil de sécurité de l’Onu », a dit Cyril Ramaphosa.
Le fait qu’un continent d’1,3 milliard de personnes ne soit pas représenté au Conseil de sécurité amoindrit le rôle de l’Onu, a estimé le Président sud-africain.
Et refuser à l’Afrique le droit de veto « signifie que nous devenons encore une fois des citoyens de seconde zone », a-t-il lancé. « Nous demandons et exigeons de participer sérieusement au Conseil de sécurité de l’Onu », a-t-il martelé.