L’opposant zambien H. Hichilema, 59 ans, a remporté le scrutin présidentiel, organisé jeudi 12 août, par une nette victoire. L’homme d’affaires qui s’est lancé dans la course présidentielle a remporté 2.801.757 suffrages contre 1.814.201 pour son adversaire E. Lungu, a annoncé lundi 16 août le président de la commission électorale.
L’évolution de la situation en Zambie intéresse au plus haut degré Rabat puisque, rappelle-t-on, c’est bien sous la présidence d’E. Langu, au pouvoir depuis le 25 janvier 2015, que la Zambie a initié un rapprochement progressif avec le royaume. En février 2017, le roi Mohammed VI s’était rendu en Zambie, quelques semaines seulement après l’intégration du Maroc à l’Union africaine. Depuis, les relations entre les deux pays se sont raffermies et Lusaka a décidé en octobre 2020 de l’ouverture d’un consulat à Laayoune, marquant ainsi une rupture avec des décennies de reconnaissance de la fantomatique «République arabe sahraouie démocratique». Une nette démarcation vis-à-vis et d’Alger et de Pretoria, principaux supports de la sécession sahraouie sur le continent africain. L’Afrique du sud s’est fait violence en acceptant le « fait accompli » alors qu’elle considérait la Zambie comme faisant partie de son pré carré.
S’il est trop tôt de préjuger de la politique marocaine du nouveau président H. Hichilema, des observateurs marocains et africains s’inquiètent du retour de Ramtane Lamamra aux affaires, missionné qu’il est pas le système algérien pour détricoter les réalisations diplomatiques de Rabat en Afrique. Réussira-t-il à peser sur les décisions de Lusaka ?
La Zambie change de tête : La politique marocaine de Lusaka épargnée ?
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