« Tout comme nous sommes entrés dans le [Nagorno-]Karabakh, tout comme nous sommes entrés en Libye, nous pourrions faire la même chose avec eux. Il n’y a rien que nous ne puissions faire. Nous devons seulement être forts », a précisé le chef de l’Etat turc en parlant de la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza et en Cisjordanie.
La Turquie est pourtant membre de l’OTAN, alliance qui comprend les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne et d’autres pays tous alliés d’Israël.
Israël Katz, ministre israélien des Affaires étrangères, a répondu à la menace du président turc en le comparant à l’ancien dictateur irakien Saddam Hussein. « Erdogan suit la voie de Saddam Hussein et menace d’attaquer Israël. Il devrait se souvenir de ce qui s’est passé là-bas et de la façon dont cela s’est terminé », a-t-il écrit écrit sur X.
Yair Lapid, chef de l’opposition, a renchéri sur X qu’Israël « n’acceptera pas les menaces d’un aspirant dictateur ». Et d’ajouter que « le président Erdogan est de nouveau en train de fulminer, il est un danger pour le Moyen-Orient. Le monde, et en particulier les membres de l’OTAN, doivent condamner fermement ses menaces scandaleuses contre Israël et l’obliger à mettre fin à son soutien au Hamas ».