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La Russie désormais interdite à 500 Américains : B. Obama dans le lot

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La Russie a annoncé qu'elle interdisait l'entrée sur son territoire à 500 Américains dont l'ex-président Barack Obama, en représailles aux sanctions imposées contre elle par Washington.
La Russie désormais interdite à 500 Américains : B. Obama dans le lot

« En réponse aux sanctions antirusses, régulièrement imposées par l’administration Biden (…) l’entrée en Fédération de Russie est fermée à 500 Américains », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères en précisant que B. Obama figurait sur cette liste.

Cette annonce de la Russie intervient alors que les Etats-Unis ont placé « plus de 300 » personnes, entreprises, navires et avions, à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, sur leur liste noire, selon le Trésor et le département d’Etat US. « Washington devrait savoir depuis longtemps qu’aucune action hostile envers la Russie ne sera laissée sans réponse », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères. Parmi les personnalités qui se verront désormais interdire l’entrée sur le territoire de la Russie figurent des présentateurs ou animateurs de plusieurs chaînes de télévision US : Stephen Colbert, Jimmy Kimmel et Seth Meyers. Et aussi, Erin Burnett (CNN), Rachel Maddow et Joe Scarborough (MSNBC).

La Russie a fait savoir qu’elle plaçait sur sa liste noire des membres du Congrès américain, des instituts de recherche « impliqués dans la diffusion d’attitudes russophobes et des fausses informations », ainsi que les responsables de compagnies qui « fournissent des armes à l’Ukraine ». La Russie a précisé, dans le même communiqué, qu’elle interdisait de nouveau une visite consulaire au journaliste américain Evan Gershkovich, arrêté en mars, après le refus de Washington de délivrer des visas à certains journalistes russes en avril.
Les dirigeants des pays du G7 réunis en sommet à Hiroshima, au Japon, ont décidé ce 19 mai de nouvelles sanctions visant à « priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière ».

Le Kremlin a peu commenté l’annonce occidentale, recommandant d’attendre qu’elle soit davantage formalisée. « Comme le montre la pratique pour d’autres marchandises, pour d’autres produits, si on cesse d’en acheter ici, on commence à en acheter ailleurs », a toutefois ajouté Dmitri Peskov. Avant de conclure : « Le marché mondial est mobile et riche en alternatives.»

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