Dans la « Déclaration de Rabat », ayant sanctionné les travaux de leur 52è réunion, les membres dudit Comité ont estimé que la cessation de l’agression israélienne perpétrée à l’encontre du peuple palestinien devrait servir de point de départ et ouvrir la voie à une solution finale et équitable de la question palestinienne, permettant ainsi au peuple palestinien d’établir son propre État indépendant.
Ils ont, de même, condamné les « exactions meurtrières perpétrées par les forces d’occupation israéliennes à l’encontre du peuple palestinien, tant dans l’enclave de Gaza qu’en Cisjordanie », et dénoncé avec vigueur « les agissements des colons extrémistes qui se livrent à un saccage systématique des biens appartenant aux citoyens palestiniens en Cisjordanie ».
Le Comité a, en outre, exhorté la communauté internationale, particulièrement les puissances internationales ainsi que les Nations Unies, « à déployer tous les efforts nécessaires en vue d’obtenir l’arrêt immédiat de l’agression, de lever le blocus imposé aux territoires palestiniens, de permettre aux habitants de Gaza d’accéder à la nourriture et aux médicaments et d’assurer la protection internationale au peuple palestinien ».
Au même titre, ils ont appelé les organisations parlementaires multilatérales ainsi que les Assemblées nationales des divers pays du monde à œuvrer afin de « contraindre l’occupation israélienne à mettre un terme à son agression à l’encontre du peuple palestinien et de procéder sans délai à un échange réciproque des captifs ».
A noter que le programme de cette réunion de deux jours, qui été couronnée par l’adoption de la Déclaration de Rabat, a porté notamment sur l’adoption de l’ordre du jour et du programme de travail, et l’établissement du projet d’ordre du jour des Comités spécialisés permanents et des sous-comités, en plus de l’adoption du projet d’ordre du jour de la 26ᵉ session du Comité général de l’Union et de la 19ᵉ session de la Conférence de l’UPCI.