Dans son bilan quotidien, la même source assure que le nombre des martyrs a atteint les de 41.182 alors que les blessés sont chiffrés à au moins 95.280. Dans la journée, plusieurs martyrs et blessés ont été causés par un bombardement israélien contre Jabliya. Une mosquée a été ciblée au niveau d’Al-Maghazi dans le centre de l’enclave palestinienne. Au moins une vingtaine de martyrs ont été signalés dans cette zone. En face, la Résistance palestinienne continue à tenir tête face aux forces de l’occupation. Ainsi, une salve de roquettes a été tirée contre la colonie d’Ashkelon. La veille, au moins 11 Palestiniens, parmi lesquels on compte plusieurs femmes et enfants, avaient été tués dans plusieurs attaques israéliennes ciblant des zones dans le nord et le sud de la bande de Gaza. Des sources médicales palestiniennes ont rapporté que 10 Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés dans des bombardements israéliens visant une maison dans le quartier Al-Tuffah à l’est de la ville de Gaza.
Par ailleurs, des sources médicales ont rapporté qu’un Palestinien a été tué et 6 autres blessés dans le bombardement israélien d’une tente abritant des personnes déplacées dans la zone d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. La Défense civile de Gaza a fait état de la mort de onze personnes – dont des femmes et des enfants – dans une frappe nocturne israélienne sur une maison de la ville abritant des Palestiniens déplacés par la guerre. « Nous avons récupéré les corps de onze martyrs, dont quatre enfants et trois femmes, après qu’un avion de guerre israélien a mené une frappe sur une maison de trois étages appartenant à la famille Boustane », a indiqué à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, qui a expliqué que la frappe avait eu lieu vers 1h (22h TU vendredi 13 septembre) près de l’école Choujaïya, dans le quartier d’al-Touffah, dans l’est de la ville de Gaza. « Plusieurs familles s’étaient réfugiées dans la maison, qui a été prise pour cible par un seul missile sans aucun avertissement préalable », a encore dit le porte-parole de la Défense civile, faisant état de nombreux blessés. « Les recherches se poursuivent pour retrouver les disparus », a-t-il ajouté. L’armée israélienne n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.
Le porte-parole de la Défense civile dans la bande de Gaza, dévastée par plus de onze mois de guerre, a d’autre part fait état d’au moins dix personnes tuées dans des frappes aériennes nocturnes menées par Israël à travers le territoire palestinien assiégé. Cinq d’entre elles ont été tuées dans le nord-ouest de la ville de Gaza, par une frappe ayant touché un groupe de personnes qui se trouvait à proximité de l’école Dar Al-Arqam, a-t-il indiqué. Trois autres personnes ont été tuées dans une frappe sur le secteur d’al-Mawasi à Khan Younès, dans le sud du territoire assiégé où des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont trouvé refuge, a ajouté le porte-parole de la Défense civile.
Entrée dans son 12è mois, la guerre a été déclenchée par une opération d’envergure menée par le Hamas entraînant la mort, côté israélien, de 1 205 personnes, y compris des otages morts ou tués en captivité, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes. Sur les 251 personnes enlevées lors de cette attaque menée en Israël ce jour-là, 97 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont 33 déclarées mortes par l’armée israélienne.
L’armée israélienne a libéré, samedi, neuf Palestiniens qu’elle avait arrêtés au cours de la guerre qu’elle mène dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier. Les personnes libérées depuis le passage de Karam abou Salem dans la ville de Rafah, ont été transférées à l’hôpital européen de Gaza, dans la ville de Khan Yunis (sud). A l’hôpital, les médecins ont déclaré que les personnes libérées « souffrent d’une mauvaise santé et présentent des signes de fatigue, d’épuisement, de malnutrition et des traces de torture sur leur corps ».
Depuis le déclenchement de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre 2023, les organisations israéliennes, palestiniennes et internationales de défense des droits humains ont dénoncé la détérioration des conditions dans les prisons israéliennes, notamment à Sde Teiman. Depuis le début de son opération terrestre à Gaza le 27 octobre, l’armée israélienne a arrêté des milliers de civils palestiniens, dont des femmes, des enfants et des agents de santé et de la défense civile. En Cisjordanie, le Club des prisonniers palestiniens chiffre à plus de 10 700 le nombre des prisonniers palestiniens depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza.
Au cours des derniers mois, l’armée sioniste a libéré des dizaines de prisonniers palestiniens de Gaza par lots séparés, dont la plupart ont vu leur état de santé se détériorer et leurs corps portaient des traces de torture.