Abdelkader El Alami, coordinateur du Groupe d’action national pour la Palestine, a déclaré à cette occasion que l’appel à cette manifestation exprime le ressenti du peuple marocain qui, à cette occasion, s’est attelé à « exprimer ses positions fermes et de soutien au peuple palestinien dans sa juste lutte ». Un soutien qui vient, précise-t-il, « à un moment où nous assistons à une agression continue contre les fidèles à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, et nous assistons à une agression continue contre le peuple palestinien dans tous les territoires palestiniens, au siège continu de Gaza, et à l’abus et à la torture de prisonniers dans les prisons sionistes ». Dès lors, « face à tous ces crimes, le peuple marocain ne peut pas rester les bras croisés, et il doit exprimer une fois de plus que la question palestinienne est une question nationale. La question de Jérusalem est au cœur de nos enjeux, et la Palestine doit être libérée, et elle est actuellement soumise à un régime criminel, un régime d’apartheid », a-t-il poursuivi.
Le rassemblement organisé à l’occasion de la Journée d’Al-Qods vendredi, insistait sur le soutien au peuple palestinien dans l’établissement de son État sur l’ensemble de son sol, à Al-Qods en tant que capitale de l’État de Palestine, et au « droit au retour pour les personnes déplacées du peuple palestinien » et la nécessité de « préserver le caractère sacré du peuple palestinien ». Abderrahman Benamro, avocat et ancien bâtonnier, affirme que cette réunion de Rabat exprime une prise de position du peuple marocain et constitue de surcroit une condamnation de « l’envahisseur, l’occupant d’Israël, allié des pays impérialistes ».