L’opération iranienne du 14 avril « a fait vaciller la gloire du régime sioniste », a affirmé le président Ebrahim Raïssi en participant au traditionnel défilé militaire qui s’est tenu sur une base à la périphérie de Téhéran. Il a répété que l’attaque de l’Iran contre Israël avait été « précise, mesurée » et « punitive », en réponse à la frappe israélienne contre son consulat à Damas le 1er avril, qui a provoqué le martyre de sept militaires iraniens.
« Cette opération a montré que nos forces armées étaient prêtes », a ajouté le responsable iranien dans un discours prononcé devant les chefs de l’armée régulière et du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI), armée idéologique de la République islamique. « Si la moindre agression était perpétrée par le régime sioniste contre notre sol, cela conduirait à une riposte féroce et sévère », a-t-il de nouveau averti.
Israël dont le cabinet de guerre a multiplié les réunions depuis la riposte iranienne a dit qu’il répondrait « au moment, au lieu et à la manière qu’il choisirait », a affirmé Daniel Hagari, porte-parole de l’armée d’occupation israélienne.
Durant la cérémonie, les forces armées iraniennes ont présenté un grand nombre d’équipements récemment développés, dont des drones suicides et des missiles balistiques de longue portée. D’autres défilés ont été organisés dans les grandes villes de province.
Dans son discours, E. Raïssi a critiqué les pays qui « ont cherché à normaliser leurs relations avec le régime sioniste ». « Ils sont désormais humiliés devant leur propre peuple, ce qui constitue un échec stratégique pour le régime » israélien, a-t-il ajouté, sans les citer.
Négociés par les Etats-Unis, les accords signés en 2020 ont permis à Israël de normaliser ses liens avec Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Maroc, après avoir signé avec l’Egypte et la Jordanie en 1979 et en 1994.