« La décision d’expulser la directrice adjointe pour l’Afrique au ministère israélien des Affaires étrangères, Sharon Bar-Lee et ses adjoints a été prise sous la pression de l’Afrique du Sud et de l’Algérie », rapporte un média hébreu.
« Il est regrettable de voir que l’Union africaine prise en otage par un petit nombre de pays extrémistes, comme l’Algérie et l’Afrique du Sud, motivés par la haine et contrôlés par l’Iran. Nous appelons les pays africains à se dresser contre ces actions qui nuisent à l’organisation de l’Union africaine elle-même et au continent tout entier », a déploré le ministère israélien des Affaires étrangères israélien dans un communiqué.
En revanche du côté d’Alger, l’heure est à la satisfaction. « Cette expulsion survient suite aux actions entreprises par l’Algérie et l’Afrique du Sud de retirer le statut d’observateur attribué en violation de la charte de l’Union africaine par le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki à Israël », reève un média local. Pour autant, cette expulsion ne signifie pas le retrait du statut d’observateur accordée à Israël auprès de l’Union africaine. L’ambassadeur israélien a été convié à la séance de clôture du sommet qui, rappelle-t-on, a condamné l’entité sioniste pour son occupation de la Palestine.
Le dernier sommet de l’Union africaine n’a pas réussià statuer, en février 2022, sur le retrait du statut d’observateur accordé à Israël. A défaut d’un consensus, le sommet avait confié l’examen de cette question à un comité, composé des présidents : Cyril Ramaphosa (Afrique de Sud), Abdelmadjid Tebboune (Algérie), Félix Tshisekedi (République Démocratique du Congo), Paul Kagame (Rwanda), Muhamadu Bouhari (Nigeria) et Paul Biya (Cameroun). Depuis, ledit comité n’a pas encore arrêté sa décision.
Israël a des relations diplomatiques avec une plusieurs pays membres de l’Union africaine, dont l’Afrique du Sud, rappelle-t-on.