« Cette opération positionne TotalEnergies aux côtés des investisseurs déjà présents dans le projet : Octopus Energy et Abu Dhabi National Energy Company », précise Energy Live, site d’information anglophone spécialisé. Xlinks First Limited développe un projet d’énergie renouvelable à grande échelle au Maroc, combinant les ressources solaires et éoliennes.
Cette nouvelle participation est saluée par le mangement de Xlinks. « Nous sommes ravis d’accueillir la plus grande société énergétique d’Europe pour faire partie de notre vision ambitieuse visant à favoriser les échanges d’électricité longue distance grâce à ce partenariat emblématique entre le Royaume-Uni et le Maroc », s’est félicité Simon Morrish, PDG de Xlinks. « L’investissement de TotalEnergies va bien au-delà du capital, apportant une combinaison rare d’expertise dans des domaines qui répondent aux défis uniques auxquels nous sommes confrontés. Cela marque une fin d’année 2023 très réussie et nous donnera une impulsion encore plus grande pour atteindre nos objectifs à l’aube de 2024 », a-t-il souligné.
Même son de cloche du côté de TotalEnergies. Vincent Stoquart, Senior vice-président Renewables, a déclaré que son groupe est « ravi de rejoindre le projet Xlinks et ses autres investisseurs pour soutenir le développement d’un projet aussi pionnier et ambitieux».
Cet ambitieux projet au budget de 20 milliards de livres ( soit près de 250 milliards de dirhams) devrait permettre de produire 3,6 GW d’électricité à partir d’énergies renouvelables, soit près de 8% des besoins actuels du Royaume-Uni, et d’alimenter sept millions de foyers britanniques d’ici à la fin de la décennie.
L’électricité sera produite dans la région de Guelmim – Oued Noun au Maroc par une installation de 10,5 GW de parcs solaires et éoliens, soutenue par 20 GWh/5 GW de stockage en batterie. L’installation sera connectée au réseau électrique britannique dans le Devon (sud-ouest de l’Angleterre), via quatre câbles sous-marins longs de 3 800 kilomètres.
Pour rappel, le 28 septembre, le gouvernement britannique avait accordé le statut d’ « importance nationale » à ce projet.