Qualifiés de « diffamatoires, malveillants et sans preuve », les attaques nourries par les influenceurs contribuent à ternir l’image des juges, en entachant leur réputation personnelle et professionnelle, et en remettant en question leur travail. De plus, ces agissements nuisent au fonctionnement des institutions judiciaires et à l’ensemble du secteur, ce qui démontre qu’il ne s’agit pas de simples comportements individuels isolés mais d’une tendance délibérée impliquant plusieurs parties, motivées soit par des raisons personnelles, soit par d’autres raisons inconnues.
L’Amicale souligne que « ces attaques portent atteinte à la réputation et à la dignité des juges en propageant des mensonges non vérifiés, remettant ainsi en question leur intégrité professionnelle au sein des institutions judiciaires actives ». Il est crucial de noter que « ces attaques deviennent une tendance délibérée, avec certains créateurs de contenu et blogueurs s’engageant dans une diffamation quotidienne et systématique, suggérant des motivations malveillantes qui vont au-delà de l’intérêt public déclaré ou des motivations personnelles cachées ». Face à cette situation, une réponse globale et institutionnelle s’avère nécessaire.
L’organisation réaffirme son soutien inconditionnel aux juges, hommes et femmes, victimes de toutes formes d’atteintes à leur autorité, leur dignité et leur réputation en diffusant des informations non vérifiées. Elle se tient à la disposition de toute personne lésée.
De plus, l’Amicale assure s’activer en vue d’élaborer rapidement une vision globale pour aborder ce problème de manière institutionnelle, en identifiant les moyens de défendre les garanties des juges, conformément à la loi fondamentale des juges et au Code pénal marocain, dans l’intérêt public et en préservant leur indépendance, leur impartialité et la sécurité judiciaire des citoyens.
Une cellule de travail a même été montée au niveau du bureau central pour surveiller toutes les attaques contre les juges et leurs institutions, préparer des rapports analytiques et recenser les moyens de défense disponibles pour y faire face. Enfin, l’Amicale appelle les présidents des bureaux régionaux à coopérer avec cette cellule pour mener à bien leur travail de collecte d’informations au niveau régional, tout en tenant compte du rôle des associations de tribunaux dans ce contexte en communiquant avec les responsables judiciaires.