Les infirmiers et techniciens de la santé ont décidé d’observer une grève nationale de trois jours, de mercredi à vendredi pour faire entendre leur voix et rappeler au gouvernement le retour sur ses « promesses ». Cet arrêt de travail concerne tous les infirmiers et techniciens de santé travaillant dans les centres de santé et dans les hôpitaux à l’exception des services d’urgence, de soins intensifs et réanimation qui restent une priorité et une responsabilité pour ces travailleurs de la santé.
A l’appel du Syndicat indépendant des infirmiers (SII), un sit-in a été organisé jeudi devant le siège du ministère de la Santé. Objectif ; dénoncer la non-application de l’accord conclu entre les syndicats et le gouvernement et le « mépris délibéré » affiché à l’égard du procès-verbal de l’accord scellé. Accord qui promettait une augmentation des salaires des infirmiers de 1 500 dirhams par mois et des indemnisations supplémentaires pour les gardes et l’encadrement.
Les principaux points de la discorde ont trait aux augmentations des salaires du personnel de santé, la fixation de la date de début du décaissement et la promotion de certaines catégories d’infirmiers.
Pour le SII, ce débrayage fait preuve de test de mobilisation. Au cas où l’Exécutif persiste à tourner le dos au cahier revendicatif qui lui a été soumis, l’escalade n’est pas à écarter.
