Ces proportions sont respectivement de 88% et de 11% dans l’”agroalimentaire”, 82% et 18% dans le “textile et cuir”, de 76% et de 14% dans la “chimie et parachimie”, ressort-il des résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture menée par BAM. En revanche, 50% des entreprises de la “mécanique et métallurgie” qualifient le climat de “normal” et 33% de “favorable”, précise la même source. Les conditions d’approvisionnement, au T4- 2024, auraient été “normales” selon 76% des industriels et “difficiles” selon 23% d’entre eux. Cette dernière proportion atteint 43% dans la “mécanique et métallurgie”, 29% dans la “chimie et parachimie”, 21% dans le “textile et cuir” et 5% dans l’”agroalimentaire”
S’agissant des effectifs employés, ils auraient enregistré une stagnation selon les industriels, particulièrement dans l’”agroalimentaire” et la “mécanique et métallurgie”. En revanche, 88 % des entreprises de la “chimie et parachimie” font état d’une stagnation des effectifs, tandis que 12 % signalent une hausse. Ces proportions sont respectivement de 57 % et 28 % dans le “textile et cuir”. Pour les trois prochains mois, 75% des industriels prévoient une stagnation des effectifs et 17% une baisse.
Au quatrième trimestre de 2024, les coûts unitaires de production auraient stagné selon 61% des industriels et augmenté selon 30%. Cette dernière proportion se situe à 58% dans la “chimie et parachimie”, à 18% dans le “textile et cuir” et à 9% dans l’”agroalimentaire”. En revanche, 40% des industriels de la “mécanique et métallurgie” indiquent une stagnation des coûts unitaires de production et 39% une baisse.
Au T4-2024, la situation de la trésorerie aurait été qualifiée de “normale” par 65% des entreprises et de “difficile” par 32% d’entre elles. Cette dernière part atteint 39% dans la “chimie et parachimie”, 36% dans “mécanique et métallurgie”, 20% dans le “textile et cuir” et 6% dans l’”agroalimentaire”.
Pour ce qui est de l’accès au financement bancaire, il a été qualifié de “normal” par 75% des industriels marocains et de “difficile” par 16% au cours du quatrième trimestre 2024 (T4-2024). Par secteurs, ces parts se situent respectivement à 93% et 7% dans l’”agroalimentaire”, à 89% et 11% dans la “chimie et parachimie”, à 63% et 36% dans la “mécanique et métallurgie” et à 50% et 31% dans le “textile et cuir”, selon BAM. Le coût du crédit aurait été, au T4-2024, en stagnation selon 87% des entreprises et en baisse selon 10%. Cette dernière proportion atteint 19% dans l’”agroalimentaire” et 8% dans la “mécanique et métallurgie”. En revanche, les industriels indiquent un coût de crédit en stagnation dans la “chimie et parachimie” et dans le “textile et cuir”. S’agissant des dépenses d’investissement, elles auraient augmenté, d’un trimestre à l’autre, selon les industriels, et ce dans toutes les branches à l’exception de la “mécanique et métallurgie” où elles auraient plutôt stagné. Ces dépenses auraient été financées à hauteur de 67% par des fonds propres et 33% par crédit. Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une hausse des dépenses d’investissement dans l’ensemble des branches d’activité.