Les médias proches du Hezbollah indiquent que H. Nasrallah et I. Haniyeh ont passé en revue les événements à la mosquée al-Aqsa et en Cisjordanie, en proie à un cycle de violence inédit entre les Palestiniens et forces d’occupation israéliennes depuis le début du ramadan. Les deux chefs de résistance ont évoqué « la coopération » du front anti-israélien « pour faire face aux événements et aux développements dans la région. »
La rencontre entre les deux hommes, dans ce contexte particulier, confirme le rapprochement entre les deux grands mouvements chiite et sunnite, tous deux appuyés par l’Iran. Ce rapprochement n’est pas seulement de nature politique. Les informations disponibles évoquent une intensification de la coopération militaire et sécuritaire entre les deux organisations.
Les analystes affirment que les tirs, imputés au Hamas, de dizaines de roquettes, jeudi dernier, sur le nord d’Israël à partir du sud du Liban, fief du Hezbollah, n’auraient pas pu se produire sans le feu vert du parti libanais. Le Hezbollah a aussi joué un rôle de premier plan dans la réconciliation survenue à l’automne dernier entre la Syrie et le Hamas après une brouille de plus de dix ans, causée par le soutien du mouvement palestinien aux rebelles syriens.
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I. Hanniyeh chez H. Nasrallah à Beyrouth : Le front de la résistance à Israël se coordonne
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