Close Menu
Perspectives MedPerspectives Med
  • Maroc
  • Economie
  • Entreprises
  • Monde
  • Chroniques
  • Sports
  • Culture
  • Planète
En kiosque
En ce moment

Nouvelles agressions israéliennes contre le Liban : De violents raids dans le sud de Beyrouth et à Aïn Qana. Tel-Aviv profite de la retenue de la résistance…

5 juin 2025

Washington bloque une résolution au Conseil de la sécurité : Les Américains bénissent la barbarie sioniste

5 juin 2025

Sanaa perturbe la navigation aérienne à l’aéroport Ben Gourion : Aux drones succèdent les missiles…

5 juin 2025
Facebook X (Twitter) Instagram
Facebook X (Twitter) Instagram
Perspectives MedPerspectives Med
Login S'abonner
  • Maroc
  • Economie
  • Entreprises
  • Monde
  • Chroniques
  • Sports
  • Culture
  • Planète
Perspectives MedPerspectives Med
Home»Monde»Conflictualité»Conflits militaires»Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : Kiev à la manœuvre. Après des attaques en profondeur en Russie, le pont de Crimée miné

Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a dit avoir mené une « opération unique » en bombardant à l’aide d’explosifs sous-marins le pont de Crimée et ce pour la troisième fois depuis le début de la guerre en 2022. Le jour même, une forte délégation a quitté Kiev pour Washington.
Perspectives MedBy Perspectives Med3 juin 2025Updated:4 juin 2025 Guerre en Ukraine 8 Mins Read
Guerre en Ukraine : Kiev à la manœuvre. Après des attaques en profondeur en Russie, le pont de Crimée miné
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

« Nos agents ont piégé les supports du pont de Crimée et ont fait exploser 1 100 kilogrammes d’explosifs sans blesser de civils », a-t-il assuré, ajoutant que le pont de Crimée « est désormais en état d’urgence après sa destruction. » Il a ajouté : « Nous avions déjà attaqué le pont de Crimée à deux reprises, en 2022 et 2023, et aujourd’hui, nous avons réitéré ce ciblage sous-marin. » Et affirmé qu’ « aucune installation russe illégale n’aura de place sur leur territoire, l’ennemi a utilisé le pont comme voie de ravitaillement pour ses forces. » Le SBU a conclu en affirmant que « la Crimée est ukrainienne et le restera, et toute manifestation d’occupation entraînera une réponse sévère de notre part. »

Le SBU avait revendiqué dimanche une série d’attaques contre des bases aériennes russes à l’aide de drones, qui ont touché plus de 40 avions militaires.

La Russie a accusé, mardi, l’Ukraine d’être à l’origine des explosions ayant provoqué le week-end dernier l’effondrement de deux ponts et des accidents de trains qui ont fait sept morts et plus d’une centaine de blessés, dont des enfants.

Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a déclaré que la Russie ripostera inéluctablement aux actes de sabotage commis par l’armée ukrainienne. Dans un message publié ce 3 juin sur son canal Telegram, il a affirmé que « les forces armées russes poursuivent leur offensive, et le châtiment pour le régime de Kiev est inévitable ». La Russie ne reculera pas devant les provocations ukrainiennes, a déclaré D. Medvedev : « Notre armée avance activement et elle continuera son offensive », écrit-il. Ajoutant que « ceux qui doivent être exterminés disparaîtront, tout ce qui est destiné à sauter sautera ».

Ces propos interviennent alors que plusieurs actes de sabotage ont visé des infrastructures militaires russes ces derniers jours. Des attaques de drones ukrainiens ont touché plusieurs aérodromes dans les régions de Mourmansk, Irkoutsk, Ivanovo, Riazan et Amour. Le ministère russe de la Défense a confirmé que des appareils avaient été endommagés, sans qu’il y ait de victimes.

D.Medvedev affirme que la stratégie de Moscou reste inchangée. Selon lui, les structures ennemies continueront d’être visées sans relâche et les responsables de ces actes recevront une réponse directe. Position sur les négociations en cours Le vice-président du Conseil de sécurité a également tenu à clarifier la position russe sur les pourparlers en cours à Istanbul : « Les pourparlers d’Istanbul ne sont pas faits pour un compromis basé sur des conditions irréelles inventées par d’autres, mais pour notre victoire rapide et la destruction totale du pouvoir néonazi ». Ces déclarations interviennent alors qu’un nouveau cycle de négociations s’est tenu le 2 juin à Istanbul. La délégation russe y a remis un mémorandum exposant les conditions de Moscou, notamment une trêve de courte durée sur certaines zones du front. Kiev, de son côté, a réclamé un cessez-le-feu total. Les exigences ukrainiennes ont été jugées irréalistes par la partie russe, qui les considère comme déconnectées de la réalité sur le terrain. Pour D. Medvedev, la ligne à suivre est claire : la sécurité du pays passe par la destruction de toutes les menaces.

Exigences de Moscou

La Russie a remis à l’Ukraine ses modalités en vue d’une cessation des hostilités ainsi que la conclusion d’un accord de paix avec Kiev. Dans le cadre d’un « règlement final » du conflit, Moscou a réitéré la principale de ses demandes formulées concernant l’Ukraine avant le déclenchement en février 2022 de son opération militaire : à savoir la neutralité militaire de ce pays. Autre point mis en avant, constant depuis l’éclatement même des tensions en Ukraine : le respect des droits des populations russes et russophones. Cette neutralité impliquerait de Kiev « son refus d’adhérer à des alliances et coalitions militaires ainsi que l’interdiction de toute activité militaire d’États tiers sur le territoire ukrainien et du stationnement d’unités, de bases ou d’infrastructures militaires étrangères », stipule ce document de trois pages, en date du 1er juin. Une exigence de neutralité qui s’accompagnerait de la « résiliation des traités et accords internationaux incompatibles » avec celle-ci.
Par ailleurs, le statut de l’Ukraine « en tant qu’État non doté d’armes nucléaires ou d’autres ADM » devra être confirmé, avec l’« interdiction directe de les recevoir, de les transférer et de les placer sur le territoire ukrainien ». Le « nombre maximum » de forces armées et d’autres formations militaires ukrainiennes devrait être fixé dans le cadre de cet éventuel accord de paix. Quant aux populations russes et russophones, Moscou entend que Kiev assure le « plein exercice des droits, des libertés et des intérêts » et le « statut de langue officielle » du russe. La « levée des restrictions imposées à l’Église orthodoxe ukrainienne » est également stipulée. Figurent aussi sur ce document : l’« interdiction légale de la glorification et de la propagande du nazisme et du néonazisme » et le « démantèlement des organisations et des partis néonationalistes ».

Par ailleurs, Moscou entend que « toutes les sanctions économiques » soient levées. Le tout accompagné d’un refus « d’introduire de nouvelles sanctions, interdictions et mesures restrictives entre la Fédération de Russie et l’Ukraine ». Une Ukraine avec laquelle pourrait s’effectuer un « rétablissement progressif des relations diplomatiques et économiques […] des transports et autres communications, y compris avec les États tiers ». Stipulée d’entrée par la partie russe : la reconnaissance « juridique au niveau international » du rattachement à la Russie de la Crimée, des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ainsi que des régions de Zaporojié et de Kherson.

Des territoires desquels, comme l’avait exigé dès juin 2024 le président russe, toutes les unités ukrainiennes doivent se retirer. Le retrait, à « une distance des frontières de la Fédération de Russie convenue par les deux parties », constitue le préalable à tout cessez-le-feu. Un retrait qui doit s’accompagner de l’arrêt de l’aide militaire étrangère à Kiev, « y compris la communication par satellite et la fourniture de renseignements », l’interdiction de toute « présence militaire de pays tiers » sur le territoire ukrainien ainsi que la « cessation de la participation de spécialistes étrangers à des actions militaires aux côtés de l’Ukraine ». À cela s’ajoute la « levée de la loi martiale » en Ukraine et la tenue, « au plus tard 100 jours » après celle-ci, d’élections.

Dans le calendrier proposé, figure l’annonce d’un cessez-le-feu de 2-3 jours afin de récupérer les corps et la remise de 6 000 corps de soldats ukrainiens à l’Ukraine, la signature du mémorandum, un cessez-le-feu de 30 jours « dès le début du retrait de l’armée ukrainienne ». Enfin, l’accord signé devrait être approuvé par une « résolution juridiquement contraignante du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Quête de soutien US

Une délégation de hauts responsables ukrainiens est arrivée, mardi, à Washington pour discuter avec l’administration US du « soutien à la défense » de leur pays et de dossiers économiques, notamment le renforcement des sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence ukrainienne. « Notre programme est assez complet. Nous prévoyons d’évoquer le soutien en matière de défense et la situation sur le champ de bataille, ainsi que le renforcement des sanctions contre la Russie », a indiqué sur Telegram l’un des membres de cette équipe, Andriy Yermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne. La délégation arrivée à Washington comprend aussi Ioulia Svyrydenko, ministre de l’Économie, et des responsables du ministère de la Défense, a-t-il dit. Ils rencontreront « l’équipe du président américain Donald Trump » et d’autres responsables politiques.

Parmi les sujets au menu, le récent accord conclu avec Washington sur l’exploitation des ressources naturelles de l’Ukraine, mais aussi les « résultats » des pourparlers de lundi avec Moscou, selon lui. Ce déplacement intervient au lendemain d’un nouveau cycle de négociations directes entre Russie et Ukraine à Istanbul, après un premier rendez-vous le 16 mai.

Les efforts diplomatiques visant à trouver une issue à l’invasion russe se multiplient, sous la pression des États-Unis, mais n’apportent que peu de résultats à ce stade. Après plus de trois ans de guerre, les positions de l’Ukraine et de la Russie sont diamétralement opposées, et les exigences du Kremlin pour cesser son assaut sont jugées inacceptables à Kiev. Moscou refuse en outre d’accepter le cessez-le-feu proposé par l’Ukraine et soutenu par les Occidentaux et une partie de la communauté internationale.

En réponse, l’Ukraine exhorte notamment les États-Unis à renforcer ses sanctions contre la Russie. Mais D. Trump, qui alterne critiques et signes de rapprochement avec V. Poutine, y semble réticent. Le locataire de la Maison Blanche a aussi eu des mots durs pour le président Volodymyr Zelensky, avec qui il avait eu, fin février, une confrontation avilissante devant les caméras dans l’enceinte même du Bureau ovale.

Russie

Continuer la lecture

Nouvelles agressions israéliennes contre le Liban : De violents raids dans le sud de Beyrouth et à Aïn Qana. Tel-Aviv profite de la retenue de la résistance…

Washington bloque une résolution au Conseil de la sécurité : Les Américains bénissent la barbarie sioniste

Israël bloque et tue les journalistes à Gaza : Appel pressant à Israël pour lever l’interdiction d’accès des médias à l’enclave palestinienne

Sanaa perturbe la navigation aérienne à l’aéroport Ben Gourion : Aux drones succèdent les missiles…

Cargaisons d’armes vers Israël : Les dockers de Marseille-Fos font de la résistance : En déchargeant un container destiné à Tsahal

Bras de fer sino-américain : D. Trump a discuté avec Xi Jinping. Un appel téléphonique à portée stratégique

Add A Comment

Comments are closed.

Publicité
Actu. à la une

Nouvelles agressions israéliennes contre le Liban : De violents raids dans le sud de Beyrouth et à Aïn Qana. Tel-Aviv profite de la retenue de la résistance…

5 juin 2025

Washington bloque une résolution au Conseil de la sécurité : Les Américains bénissent la barbarie sioniste

5 juin 2025

Sanaa perturbe la navigation aérienne à l’aéroport Ben Gourion : Aux drones succèdent les missiles…

5 juin 2025

Israël bloque et tue les journalistes à Gaza : Appel pressant à Israël pour lever l’interdiction d’accès des médias à l’enclave palestinienne

5 juin 2025
Notre Sélection

Washington bloque une résolution au Conseil de la sécurité : Les Américains bénissent la barbarie sioniste

5 juin 2025

Israël bloque et tue les journalistes à Gaza : Appel pressant à Israël pour lever l’interdiction d’accès des médias à l’enclave palestinienne

5 juin 2025

Sanaa perturbe la navigation aérienne à l’aéroport Ben Gourion : Aux drones succèdent les missiles…

5 juin 2025

Subscribe to News

Get the latest sports news from NewsSite about world, sports and politics.

Facebook X (Twitter) Pinterest Vimeo WhatsApp TikTok Instagram

Maroc

  • Opinions
  • Politique
  • Société
  • Culture
  • Economie
  • Entreprises
  • Finances et Marchés
  • Durabilité

Monde

  • Afrique
  • Asie
  • Amériques
  • Europe
  • Océanie
  • Planète
  • Géopolitique
  • Économie mondiale

Services

  • Abonnement
  • Magazine & Hors Séries
  • Newsletters Thématiques
  • PM Créative Studios
  • Publicité et sponsoring
  • Rejoignez notre équipe
  • Kit média
  • A propos de PM Editions

Subscribe to Updates

Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.

© 2025 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.
  • Privacy Policy
  • Terms
  • Accessibility

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Ad Blocker Enabled!
Ad Blocker Enabled!
Notre site Web est rendu possible par l’affichage de publicités en ligne à nos visiteurs. Veuillez nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicités.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?