#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Grogne parmi les blouses blanches : Le personnel de la santé en grève…

Previous slide
Next slide
Les professionnels de la santé sont en colère et le font savoir. La grève nationale a été décrétée pour protester contre les promesses non tenues du gouvernement et le mutisme de la tutelle vis-à-vis des dangers qui guettent le secteur marqué par un désengagement progressif de l’Etat.
Grogne parmi les blouses blanches : Le personnel de la santé en grève…

Pas moins de huit syndicats du secteur médical se préparent à déclencher deux nouvelles grèves nationales dans les prochaines semaines. Ces arrêts de travail affecteront tous les hôpitaux à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Le Syndicat Indépendant des Infirmiers (SII) prévoit, ainsi, une grève nationale de 72 heures les 26, 27 et 28 mars prochains.

En outre, diverses formes de protestation sont prévues à l’échelle aussi bien provinciale que régionale, telles que des sit-ins ou encore des marches de protestation. Les professionnels de santé prévoient également de porter un brassard noir dans tous les espaces de santé pour exprimer leur mécontentement et leur frustration face aux conditions de travail et à l’absence d’un cadre juridique et législatif dédié.

Le SII qui appelle à combler ce vide qui n’a que trop duré exprime aussi son rejet de la démarche unilatérale ayant marqué la décision ministérielle n°2808.23, établissant la classification commune des actes médicaux. Il réclame à ce propos au ministère de la Santé et de la Prévention sociale (MSPS) de sortir une décision concernant spécifiquement le corps des infirmiers et des techniciens de santé.

Le syndicat exprime également son inquiétude et son mécontentement concernant « la privatisation croissante des établissements de santé au nom de prétendues innovations financières ». Cette évolution est perçue par les professionnels du secteur comme une « menace pour la stabilité des cadres de santé travaillant dans le secteur public et comme une ouverture vers la privatisation de la santé publique ».

En outre, le syndicat défend fermement les acquis de la fonction publique, tels que la définition d’un fonctionnaire relevant du ministère de la Santé et de la Protection Sociale, la stabilité de l’emploi et la centralisation des salaires. Il rejette ainsi « toutes les tentatives du gouvernement visant à détourner l’attention de son incapacité à gérer cette crise en faisant porter le poids sur les cadres infirmiers » , mettant ainsi en garde contre les conséquences de toute tentative de manipulation des conditions de travail des professionnels de santé.

Recommandé pour vous