Les employés des collectivités territoriales qui engagent un nouveau bras de fer avec la tutelle exigent une reconnaissance salariale en adéquation avec leurs qualifications. Ainsi, l’Organisation démocratique des collectivités locales dénonce des négociations biaisées qui font du sur-place et la fermeture du dialogue sectoriel par le ministère de l’Intérieur. Le cahier revendicatif en suspend a trait au classement salarial sans rapports avec les qualifications, l’absence de système de compensation équitable, et le traitement des dossiers en suspens.
Face à cette congestion, la Fédération nationale des fonctionnaires des collectivités territoriales et de la gestion déléguée annonce son adhésion massive à la grève nationale des 6 et 7 décembre. Ce syndicat dénonce, lui aussi, la politique de blocage du ministère de l’Intérieur, fermé au dialogue sectoriel. Comme il déplore l’inertie dans le règlement de la situation des employés titulaires de diplômes non intégrés aux échelles appropriées qui s’ajoute aux difficultés financières alimentées par arriérés de paiement non réglés, et le non-respect des décisions judiciaires en faveur des employés.
En réponse à ces défis, un sit-in du comité administratif national est prévu devant le siège de la Direction générale le 6 décembre. Le syndicat appelle à une résolution légale plutôt que par décret pour les dossiers en suspens, soulignant la nécessité d’une approche plus proactive et inclusive pour garantir la justice salariale. La souffrance persistante des employés, l’absence de commissions provinciales actives pour la résolution des conflits liés aux ressources humaines, ainsi que les défis persistants des travailleurs de la gestion déléguée ajoutent à la complexité de la situation, alimentant les appels à une action résolue.