« L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition globale », a déclaré Antonio Guterres, chef de l’ONU, le 27 juillet. Et pour cause : nombre de records liés au climat ont été battus en juillet et août 2023. C’est la nouvelle norme à laquelle l’humanité est confrontée.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations Unies pointe comme principal facteur « le changement climatique induit par l’homme et dû aux émissions de gaz à effet de serre ». Ces températures historiques, dont le Maroc est affecté, ont été considérées par l’UNRIC comme le résultat des activités industrielles provoquant davantage d’émissions de gaz à effet de serre. Le monde est entré officiellement dans la phase d’ébullition.
La station météo d’Agadir a enregistré une température de 50,4 °C le 11 août. Ce record est loin d’être un cas isolé : la Turquie a connu pour la première fois une température de 49,5 °C le 15 août, et le mercure a grimpé jusqu’à 52,2 °C dans la province de Xinjiang le 16 juillet, un nouveau record en Chine. Depuis le début de l’humanité, juillet est le mois le plus chaud sur terre. C’est le constat sans appel dressé par l’OMM et l’observatoire européen Copernicus, avec 16,95 °C de température moyenne relevée.
La chaleur extrême éprouvée par des millions de personnes en juillet n’est que « la dure réalité du changement climatique et un avant-goût de l’avenir », a alerté Petteri Taalas, Secrétaire général de l’OMM.
