Selon les médias israéliens « la fusillade a eu lieu dans 5 endroits différents de la zone ciblée » soulignant que « l’opération de Tel-Aviv s’est déroulée dans la rue Dizenkoff, qui comprend un grand nombre de bars, de cafés, de restaurant et de centres culturels », notant que « des forces importantes poursuivent actuellement l’auteur de l’opération ». Le Magen David Adom (Croix-Rouge israélienne) a confirmé que « l’opération a eu lieu dans 5 endroits dans le cœur de Tel-Aviv ».
Les médias israéliens étaient en émoi d’autant que « les forces de sécurité n’ont pas réussi à arrêter l’auteur de la fusillade de Tel-Aviv », sur le coup. Le jeune palestinien à l’origine de la fusillade n’a été localisé que quelques heures après et a été tué lors d’un échange de coups de feu avec des éléments du Shin Beth. Les médias israéliens avaient signalé qu’« une salle d’opérations conjointe a été ouverte pour la police, les FDI et le Shin Bet, et des préparatifs sont en cours pour étendre les opérations de ratissage ».
Selon le correspondant de la télé libanaise al-Mayadeen, un seul auteur aurait exécuté cette opération qui a donné lieu à une chasse à l’homme engageant des centaines d’éléments des forces de sécurité sionistes. Les médias israéliens ont fait état d’un état de panique hystérique qui régnait à Tel-Aviv où des clients se terraient jusque sous les tables des restaurants dans la zone de la fusillade. Précisant que « les scènes de chaos à Tel-Aviv sont sans précédent ».
Le correspondant d’Al-Mayadeen a indiqué qu’ « un grand nombre des forces d’occupation israéliennes ont renforcé la sécurité de l’aéroport Ben Gourion ».
A signaler que le 29 mars dernier, 5 personnes ont été tuées, dont un policier de l’occupation israélienne, lors d’une fusillade à Bnei Brak à Tel-Aviv, précédée d’une fusillade à Hadera, au cours de laquelle deux Israéliens ont été tués et 3 blessés dont un de la police d’occupation, tandis que les auteurs de l’opération sont tombés en martyrs. Toujours le 22 mars, 4 colons israéliens ont été tués lors de deux attentats à l’arme blanche à Beer Sheva. A cette époque, la « Douzième chaîne » israélienne citait une source politique qui espérait que « l’opération de Beer Sheva ne sera pas le germe de ce que nous appréhendons au mois de Ramadan. »