Cette situation découle de l’amélioration des recettes ordinaires de +8,6% atteignant 285,3 Mrds DH, en partie due à l’augmentation de +3,8% des recettes fiscales à 244,1 Mrds DH ainsi qu’à la forte hausse de +50,5% des recettes non fiscales à 41,1 Mrds DH, et la hausse limitée de +4,8% des dépenses ordinaires pour s’établir à 278,3 Mrds DH, résultant notamment de la baisse des dépenses de compensation de -21,5% à 24,1 Mrds DH, de l’accroissement de +16,2% des intérêts de la dette à 32,1 Mrds DH et de la progression des dépenses en biens et services de +7,7% à 211,9 Mrds DH. Tenant compte d’une augmentation de +21,6% des investissements à 94,1 Mrds DH et d’un solde positif de 35,5 Mrds DH dégagé par les Comptes Spéciaux du Trésor -CST- et celui des services de l’Etat gérés de manière autonome -SEGMA- de 1 204 MDH, le déficit budgétaire s’est creusé pour s‘établir à -50,5 Mrds DH contre -41,7 Mrds DH à fin novembre 2022.
Pour couvrir ce déficit, le Trésor a fait appel aux adjudications pour un montant net de 35,6 Mrds DH contre 7,8 Mrds DH un an auparavant. La structure du financement intérieur laisse également apparaître une hausse des dépôts au Trésor de +7,1 Mrds DH et une ponction sur les disponibilités du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib pour 233 MDH contre une ponction de 1 076 MDH à fin novembre 2022. Au volet du financement extérieur, les remboursements du principal de la dette extérieure ont atteint 9,7 Mrds DH à fin novembre 2023 tandis que les tirages se sont fixés à 39,4 Mrds DH, dont 26,1 Mrds DH auprès du marché international et 7,6 Mrds DH auprès de la BIRD.
