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FIFM : Le jury dévoilé…

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Le Festival international du film de Marrakech a dévoilé les noms des membres de son jury pour l’édition 2022, qui se tiendra du 11 au 19 novembre. Autour du président Paolo Sorrentino, on retrouve ainsi huit grands noms du septième art, issus de dix pays et de quatre continents.

Le grand cinéaste italien est ainsi rejoint par «la réalisatrice danoise Susanne Bier, l’acteur et producteur américano-guatémaltèque Oscar Isaac, l’actrice britannique Vanessa Kirby, l’actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur australien Justin Kurzel, la réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki, la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi et l’acteur français Tahar Rahim», révèlent les organisateurs.

«Représentant 10 pays différents en provenance de 4 continents, le jury de cette 19e édition est à l’image du Festival international du film de Marrakech, une manifestation qui célèbre le cinéma mondial», a spécifié la même source. Chacun des acteurs et des réalisateurs retenus apportera une partie de son univers cinématographique, faisant ainsi de cette édition du FIFM une réelle incarnation du septième art comme langage universel.

Scénariste et réalisatrice multi-primée Susanne Bier situe d’ailleurs son œuvre dans un contexte universel et grand public, tout en l’ancrant dans l’intimité, les émotions et la complexité des liens familiaux, notamment dans ses films «After the Wedding» (2006) ou encore son opus oscarisé «Revenge» (2010).

Également multi-primé, Oscar Isaac a récemment sacré aux SAG Awards et aux Emmy Awards, pour son rôle dans l’adaptation de HBO et Hagai Levi de «Scènes de la vie conjugale». En 2014, il a obtenu un Independent Spirit Award et une nomination aux Golden Globes pour son interprétation du personnage principal dans le film de Joel et Ethan Coen, «Inside Llewyn Davis».

Nommée aux BAFTA, aux Golden Globes et aux Oscars, Vanessa Kirby connaît, quant à elle, un succès mondial pour son travail au cinéma, à la télévision et au théâtre. Elle débute sa carrière au théâtre en jouant sous la direction de David Thacker, avec une première apparition dans «Ils étaient tous mes fils» d’Arthur Miller, qui lui vaut le Prix BISA de la révélation. Elle joue dans «Charlie Countryman» (2013) de Fredrik Bond, «Il était temps» (2013) de Richard Curtis, «Queen and Country» (2014) de John Boorman et «Jupiter: Le Destin de l’univers» (2015) de Lana et Lili Wachowski.

Quant à Diane Kruger, elle est propulsée sur la scène internationale grâce au rôle d’Hélène dans le film «Troie» (2004) de Wolfgang Petersen. S’ensuivent d’autres rôles marquants, dans «Wicker Park» (2004) de Paul McGuigan, «L’Élève de Beethoven» (2006) d’Agnieszka Holland, «Goodbye Bafana» (2007), «Inglorious Bastards» (2009) de Quentin Tarantino, entre autres. Elle est plus connue aussi pour son rôle primé dans «In the Fade» (2017) de Fatih Akin.

Pour sa part, Justin Kurzel réalise son premier long métrage, «Les Crimes de Snowtown» (2011), pour lequel il remporte l’AACTA Award de la meilleure réalisation et le Film Critics Circle of Australia Awards dans la même catégorie, ainsi que le Prix du jury au FIFM. Il est aussi l’auteur d’une adaptation de Macbeth (2015) de Shakespeare, ainsi qu’«Assassin’s Creed» (2016) et «Le Gang Kelly» (2019).

Quant à Nadine Labaki, elle a été propulsée sur la scène du cinéma mondial grâce à son film «Caramel» (2007). Elle enchaîne les succès avec ses films multi-primés «Et maintenant, on va où ?» (2011) et «Capernaüm» (2018), Prix du jury à la compétition officielle de Cannes, sélectionné pour les BAFTA, les Golden Globes, les Césars et les Oscars.

De son côté, Laïla Marrakchi a marqué le cinéma marocain par son premier film devenu générationnel, «Marock» (2005), sélectionné au Festival de Cannes dans la section Un certain regard. Son deuxième film, «Rock the Casbah» (2013), réunit un casting prestigieux dont Hiam Abbas, Nadine Labaki, Lubna Azabal, Morjana Alaoui et Omar Sharif. Laïla Marrakchi a aussi réalisé cinq épisodes de la série «Le bureau des légendes», ainsi que deux épisodes de «The Eddy», créée par Damien Chazelle pour Netflix. Son prochain long-métrage «La Más Dulce», traite du sort des travailleuses marocaines dans les champs de fraises en Espagne.

Tahar Rahim est révélé, lui, en 2009 par Jacques Audiard, qui lui propose le rôle principal dans son film «Un Prophète», Grand Prix du Festival de Cannes et distingué de neuf Césars, dont celui du meilleur espoir masculin et celui du meilleur acteur. Sa carrière internationale débute avec «L’Aigle de la neuvième légion» (2011) de Kevin Mcdonald, «Love and Bruises» (2011) de Lou Ye et «Or Noir» (2011) de Jean-Jacques Annaud. Il est aussi à l’affiche dans «Le Passé» d’Asghar Farhadi, «The Cut» (2014) de Fatih Akin, «Les Anarchistes» (2015) d’Elie Wajeman, entre autres. On le retrouve dans la série «Le Serpent», récemment sur Netflix, et dans «Désigné Coupable» (2021) de Kevin Mcdonald.

Le jury international décernera l’Étoile d’or à l’un des quatorze premiers et seconds longs-métrages de la compétition, dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde. Il rendra son verdict lors de la soirée de clôture du festival, le 19 novembre 2022.

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