« Il n’existe pas d’alternative à la création d’un Etat palestinien, ni à l’Autorité palestinienne, dirigée par M. Mahmoud Abbas, ni au respect des résolutions internationales », a rappelé Omar Kadiri, diplomate marocain.
Ainsi, il apparait clairement que Rabat prend le contre-pied de certains projets qui prévoyaient, avant le 7 octobre dernier, de hisser le mouvement islamiste Hamas au rang de représentant du peuple palestinien. Les « frères » d’Ismail Haniyeh et Khaled Mechaal ne comptent pas de bureau au royaume.
Lors de ce débat, le représentant du Maroc a condamné les « actes provocateurs d’Israël », qui sapent « toute perspective de paix dans la région ». Il a également insisté « sur l’importance de protéger tous les civils et d’acheminer l’aide humanitaire en quantité suffisante dans la bande de Gaza ».
O. Kadiri a souligné que le roi Mohammed VI, en tant que président du Comité d’Al-Qods, a appelé à « briser le cycle de violence » dans la région et à préserver le patrimoine religieux dans la ville sainte. Et de conclure en réaffirmant « sa foi dans le droit légitime du peuple palestinien à bâtir, aux côtés d’Israël, un Eat palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Al-Qods-Est pour capitale ».