En marge de la quinzième édition du Forum Medays, organisée à Tanger du 15 au 18 novembre, l’initiative enregistre la signature de David J. Francis, d’Urbino Botelho, Ezechiel Nibigira, Albert Mabri Toikeusse et Cheikh Tidiane Gadio, respectivement anciens ministres des Affaires étrangères de la Sierra Leone, de Sao Tomé & Principé, du Burundi, de Côte d’Ivoire et du Sénégal, initiateur des tables rondes régionales sur le sujet de l’expulsion de la «RASD» de l’UA.
Désormais, 23 responsables politiques africains adhèrent à «l’Appel de Tanger», lancé le 4 novembre 2022 à Tanger, dont d’anciens chefs de diplomatie de pays africains reconnaissant la «RASD». En témoignent les signatures de Lesego Makgoti et Rafael Tuju, respectivement anciens ministres des Affaires étrangères du Lesotho et du Kenya.
Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, avait affirmé en janvier, lors d’une réunion avec les signataires de l’«Appel de Tanger», que la présence de la RASD au sein de l’UA est « un obstacle institutionnel » et « une anomalie. L’existence de la pseudo RASD est une aberration juridique, car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international », avait-il dénoncé.
Des propos que le Polisario avait immédiatement condamnés. De son côté, l’African National Congress (ANC), parti du président Cyril Ramaphosa, avait réagi à l’« Appel de Tanger » en demandant au gouvernement sud-africain d’œuvrer à « l’expulsion du Maroc de l’Union africaine ».