A cette occasion, le bureau exécutif a présenté le rapport général, passant en revue la situation des entreprises de presse écrite et électronique, en proie à des problèmes et contraintes générales liées aux difficultés que connaît le secteur. Le document a pointé notamment les obstacles pour certains professionnels à avoir leur carte de presse, ainsi que les défis organisationnels du secteur, en lien avec la Commission temporaire désignée à cet effet, ainsi que la réglementation proposée par le décret gouvernemental relatif au soutien public.
A la lumière des délibérations des membres du Conseil national, la FMEJ a réitéré ses alertes sur les difficultés économiques liées aux revenus des entreprises de presse, aux déséquilibres du marché publicitaire et aux mauvaises performances des annonceurs. Alors que les publications papier connaissent des problèmes de distribution, les supports électroniques continuent de souffrir de la faiblesse des revenus et des paradoxes de l’environnement économique en général, indique un communiqué de la Fédération. Ces défis, ajoute la même source, mettent à mal les pratiques du journalisme professionnel, menaçant même l’existence d’une presse nationale et régionale forte. A ce titre, la Fédération plaide pour une réflexion sur une stratégie nationale globale pour sauver le secteur.
Dans le même sens, la FMEJ a préconisé un dialogue national et professionnel, objectif et consistant, qui privilégie les intérêts supérieurs du pays, en mettant fin aux prises de décisions unilatérales. Et prôné une dynamique gouvernementale de concertation élargie, partant des principes de l’éthique et de la Constitution, donnant la primauté à une autorégulation fiable et indépendante.