«A cette occasion, le Président Masisi s’est réjoui de la qualité des relations cordiales entre les deux pays et a exprimé ses félicitations au Royaume suite à la victoire de l’équipe nationale face à la Belgique lors de la Coupe du Monde au Qatar», précise-t-on. Le chef de la République s’est félicité aussi de «la politique africaine du Royaume, initiée par Sa Majesté le Roi, en vue de contribuer à la consolidation de la stabilité et au développement du Continent africain. »
Pourtant, le Botswana compte parmi les alliés du Front Polisario en Afrique, comme le montre l’engagement de sa diplomatie qui met à profit toute tribune internationale pour y proclamer son appui aux positions du mouvement séparatiste. Pas plus tard que le 4 novembre, Lemogang Kwape, ministre des Affaires étrangères du Botswana, en a donné la preuve à l’occasion de la commémoration de la Journée des Nations unies à Gaborone. « Le Botswana soutient le peuple sahraoui et sa juste cause pour l’autodétermination et l’indépendance», a-t-il indiqué dans une allocution.
Plus, le chef du Polisario a effectué en 2018 une visite officielle à Gaborone, marquée par ses entretiens avec le président botswanais.
A rappeler que Rabat a réussi, ces dernières années, à investir la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ce groupement régional, sous domination sud-africaine, auquel le Botswana est rattaché. Du coup, la République démocratique du Congo, la Zambie, Eswatini, les Comores et le Malawi, ont déjà des représentations consulaires à Laâyoune et Dakhla. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a déclaré, le 20 octobre, que le Maroc «va continuer à isoler davantage l’Afrique du sud et défendre ses intérêts par tous les mécanismes entre ses mains ».