Le chef de l’Etat français est arrivé à en provenance d’Israël, où il a rencontré le Premier ministre Benyamin Netanyahu et des familles de victimes franco-israéliennes frappées par l’attaque. Il a ensuite rencontré en Cisjordanie Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne. E. Macron a estimé mardi à Ramallah que l’avenir des Palestiniens passait par une lutte « sans merci et sans ambiguïté contre le terrorisme », insistant sur la reconnaissance mutuelle des droits d’Israël et des Palestiniens. « Il n’y aura pas de paix durable s’il n’y a pas la reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à disposer d’un territoire et d’un Etat. Il n’y aura pas de paix durable s’il n’y a pas la reconnaissance assumée de la part du peuple palestinien et de ses autorités d’un Etat d’Israël et de l’importance de son existence et de sa sécurité », a-t-il dit après une rencontre avec M. Abbas.
L’hôte de l’Elysée est allé plus loin en suggérant aux « partenaires internationaux » de bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui « nous menacent tous ». « Je pense que c’est l’intérêt d’Israël, de sa sécurité, celle aussi de plusieurs de vos voisins menacés par ces mêmes groupes ou des groupes voisins. La lutte doit être sans merci, mais pas sans règles car nous sommes des démocraties qui luttons contre des terroristes, des démocraties, donc, qui respectent le droit de la guerre et assurent l’accès humanitaire. Des démocraties qui ne prennent pas pour cible les civils, ni à Gaza, ni nulle part » a poursuivi le responsable français.
Sur le ton de la menace, E. Macron a mis en garde « le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yémen et l’ensemble des factions qui, dans la région, menacent Israël de ne pas prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts. Ce serait ouvrir la porte à une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant ».
Enfin, il a assuré que « la sécurité d’Israël ne peut être durable sans une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens. Nous l’avons aussi longuement évoqué. Le Hamas, je l’ai rappelé, est un groupe terroriste. C’est pourquoi il ne porte pas la cause palestinienne. Il doit être combattu avec force. Et la cause palestinienne, elle, doit être entendue avec raison ».
Élisabeth Borne, patronne de l’Exécutif français, a annoncé lundi, lors d’un débat à l’Assemblée nationale, que plus de 300 personnes avaient été arrêtées en France pour des « actes ou menaces antisémites » depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. « Depuis le 7 octobre, plus de 300 personnes ont été arrêtées pour des actes ou menaces antisémites », a indiqué la Première ministre en conclusion de ce débat, qui était consacré à la situation internationale. « La plateforme Pharos qui recueille et traite les signalements de contenus haineux en ligne a reçu plus de 4 000 alertes. Plus de 300 ont été transmis à la justice afin que les auteurs soient retrouvés et sanctionnés », a par ailleurs ajouté la responsable française.
Le 17 octobre, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait fait état de « 183 interpellations » qui avaient eu lieu en France pour « actes antisémites » depuis le 7 octobre. Il avait également fait état de « 327 actes antisémites » depuis le 7 octobre et de « 3 176 signalements » sur la plateforme Pharos, dont « 281 transmissions à la justice ».
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