Avant son arrestation le 28 mars 2022, le suspect M.A.M., alias Ismail, avait publié des vidéos quotidiennes de chants appelant au djihad et au martyre, qu’il a lui-même produites, et ensuite diffusées via différents médias et applications mobiles. Il a également prêté allégeance à l’organisation terroriste Daech.
Sur les réseaux sociaux, il se présentait comme membre de l’organisation terroriste «Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS)» et s’est vanté d’avoir eu par le passé des contacts avec l’ancien chef de l’EIGS, Adnan Abou Walid Al Saharaoui, tué par l’armée française en août 2021. Lors de ses auditions par le parquet, il a reconnu avoir tenté de rejoindre ledit groupe, à deux reprises.
Depuis août 2019, le mis en cause était également administrateur de deux groupes sur les réseaux sociaux dans lesquels il diffusait des textes et des images à caractère radical, destinés à 185 personnes installées dans différents pays comme l’Espagne, l’Algérie, l’Allemagne, la Turquie, la Syrie ou la Jordanie, précise EFE.