Les groupes de demandeurs les plus importants étaient les Syriens, les Afghans et les Turcs, mais les demandes étaient également présentées par un large éventail d’autres nationalités, tandis que le nombre de requêtes en attente de décision a atteint son plus haut niveau depuis 2017, indique cette semaine l’agence de l’UE pour l’asile (AUEA).
Dans ses chiffres, l’agence européenne évoque « la suppression des restrictions liées au Covid-19 » et « les tendances sous-jacentes à plus long terme telles que les conflits et l’insécurité alimentaire dans de nombreuses régions d’origine », outre des « mouvements secondaires au sein de l’UE et le nombre important de demandes de ressortissants de pays exemptés de visa arrivés légalement » qui ont contribué à cette hausse. De plus, quelque 4 millions de personnes fuyant l’Ukraine ont également bénéficié, l’année dernière, d’une protection temporaire au sein de l’UE.
Par nationalité, les Syriens (132 000 demandes) et les Afghans (129 000) sont restés de loin les groupes de demandeurs les plus importants. Avec un nombre qui a plus que doublé, les candidats turcs (55 000) sont arrivés à la troisième place, devant les Vénézuéliens (51 000) et les Colombiens (43 000). Les données montrent aussi que les Marocains ont déposé environ 22 000 demandes, derrière les Indiens (26 000) et devant les Tunisiens (21 000), les Egyptiens (15 000) et les Moldaves (8 300). L’agence précise qu’il s’agit de 21 166 demandes déposées par les Marocains pour la première fois et 729 demandes répétées, soit un total de 21 895 demandes.
Pour ces demandes, l’UE a rendu 10 660 avis négatifs alors que 17 044 demandes attendent toujours un avis, dont 9 390 demandes présentées depuis plus de 6 mois.