Des lettres ont été adressé par ledit réseau au ministre de la Santé et de la protection sociale et au président du Conseil de la concurrence en les appelant à «assumer leur responsabilité en faisant pression sur les entreprises impliquées dans la production de médicaments génériques au Maroc pour le traitement des hépatites virales».
L’ONG a rappelé que les prix des médicaments génériques contre les hépatites virales au Maroc restent «très élevés», «supérieurs à ceux utilisés dans plusieurs pays» et «ne sont pas à la portée des patients». «Malgré ce que fait le ministère de la Santé et de la protection sociale (…) les entreprises qui monopolisent la production du médicament générique au Maroc continuent d’imposer des prix exorbitants et font d’énormes profits» dénonce-t-elle.
Le Réseau estime, dans ce sens, que «le véritable défi reste de faire face aux prix élevés des médicaments». «Ce chantier reste une priorité pour parvenir à la justice dans l’accès au traitement et aux médicaments», insiste-t-il, en appelant à la réhabilitation de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé, la révision de la législation en vigueur et l’Etat à «arrêter la cupidité de certaines sociétés pharmaceutiques».
Le réseau recommande de «stimuler la recherche scientifique, encourager la fabrication locale et investir dans l’amélioration des options de traitement», en appelant à «travailler pour atteindre la souveraineté sanitaire» et ce, «en investissant dans la santé». Et plaide, enfin, pour la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée pour les médicaments en général dans la prochaine Loi de finances.