#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Dossier saharien : Echanges entre N. Bourita et A. Blinken

Previous slide
Next slide
Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères marocain et Anthony Blinken, secrétaire d’Etat américain, se ont eu un entretien téléphonique, dimanche, pour passer en revue les développements régionaux et mondiaux, tout en affirmant leur engagement continu à renforcer davantage le partenariat bilatéral en matière de sécurité et d’économie.
Echanges entre N. Bourita et A. Blinken

Une déclaration du département d’Etat US a indiqué qu’A. Blinken avait « salué le rôle décisif joué par le roi Mohammed VI dans la promotion de la paix régionale et son leadership dans la promotion d’un avenir sûr et prospère pour les Israéliens et les Palestiniens ». Selon la même source, les deux ministres ont évoqué « l’importance du Forum du Néguev ». « Ils ont également souligné l’importance d’un engagement total au cessez-le-feu conclu entre Israël et Gaza ». A. Blinken a également évoqué « l’occupation illégale de l’Ukraine par la Russie, parallèlement à la nécessité de promouvoir une solution au conflit en Syrie conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU ».

A cette occasion aussi, le responsable américain a exprimé « le plein soutien des Etats-Unis à l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, dans le cadre du processus onusien sur le Sahara occidental en vue de parvenir à une issue politique durable ».

Cet entretien intervient dans le sillage du déplacement du chef du gouvernement espagnol à Washington où il a pu rencontrer l’hôte de la Maison Blanche. La réunion du 12 mai à Washington, entre Joe Biden et Pedro Sanchez, aura fait l’impasse sur la question du Sahara occidental. En témoignent Les communiqués officiels publiés vendredi soir aussi bien par la Maison Blanche que par la Moncola ne font aucune référence au dossier saharien alors que le Sahel figurait au menu des discussions entre les deux responsables qui, à cette occasion, « ont souligné l’importance de travailler ensemble pour coordonner les positions liées à la sécurité ou au développement du Sahel ».

Pour rappel, le Département d’Etat n’avait pas évoqué non plus le dossier du Sahara, dans sa communication sur la rencontre entre A. Blinken et José Manuel Albares, son homologue espagnol, du 18 janvier 2022 à Washington. En revanche, le chef de la diplomatie espagnole avait affranchi la presse de son pays en lui assurant que « nous nous sommes mis d’accord pour unir nos forces pour résoudre ce conflit (Sahara occidental) qui n’a que trop duré et pour lequel une solution doit être trouvée ».  C’était deux mois avant que P. Sanchez n’annonce son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara.

A Alger, Amar Belani, secrétaire général du ministère algérien aux Affaires étrangères, s’est réuni, dimanche, avec Elizabeth Moore Aubin, ambassadrice des Etats-Unis en Algérie. Et comme lors de leur dernière rencontre du 23 mars, l’échange entre les deux parties a porté « sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, dont la stabilité et la sécurité dans la région et le développement de la situation au Sahara occidental », indique un communiqué du département dirigé par Ahmed Attaf.

Cette réunion intervient au moment où l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental souhaite relancer le processus des pourparlers, avec la participation de toutes les parties. A signaler que Staffan de Mistura a besoin de l’appui de l’administration Biden pour convaincre l’Algérie à prendre part aux négociations, comme l’exige le Maroc. La reprise du dialogue était d’ailleurs au menu des discussions, du 22 avril à Washington, entre S. De Mistura et Wendy Sherman, n°2 de la diplomatie des Etats-Unis.

Pour rappel, c’est grâce à l’influence des Etats-Unis que le blocage du passage du convoi de la MINURSO vers ses Team-Site, situés à l’Est du Mur des Sables érigé par les Forces armées royales (FAR), a été levé en avril. La réunion du 23 mars à Alger, entre A. Belani et E.M. Aubin, avait permis de baliser la voie aux casques bleus.

Recommandé pour vous