Coiffé d’une casquette libellée de son slogan « Make America Great Again » (MAGA , »Rendre sa grandeur à l’Amérique »), il s’est également targué d’avoir permis aux forces armées de se recentrer sur leur « mission essentielle d’anéantir les ennemis de l’Amérique » en éliminant de leurs préoccupations les questions d’inégalités raciales ou de genre, qu’il a qualifiées de « diversions ».
« Le métier des forces armées américaines n’est ni d’organiser des drag shows (spectacles de drag queens, NDLR) ni de propager la démocratie par la force des armes », a asséné D. Trump. « Nous avons libéré nos troupes d’enseignements politiques dégradants et qui divisent », s’est-il félicité. « La théorie critique de la race ou du +transgenre pour tous+ ne seront plus imposés à nos courageux hommes et femmes sous l’uniforme. Ni d’ailleurs à qui que ce soit d’autre dans ce pays », a-t-il affirmé.
La théorie critique de la race est la discipline qui étudie l’impact des inégalités raciales dans le fonctionnement des institutions américaines.
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire a notamment signé un décret présidentiel déclarant « illégaux » les programmes et politiques de « DEI » (Diversité, équité, inclusion), promouvant l’égalité des chances, ainsi qu’un autre excluant les personnes transgenres des forces armées. D.Trump s’exprimait à trois semaines du défilé militaire qu’il a ordonné pour célébrer les 250 ans des forces américaines, le 14 juin, date de son 79e anniversaire.