La militante a annoncé entamer une grève de la faim, tandis que son avocate, Souad Brahma, a déclaré à l’AFP faire appel du jugement. Sa cliente a été reconnue coupable d’«outrage envers des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions, atteinte à la justice et «diffusion de fausses allégations».
S. El Alami a été l’auteure de plusieurs publication sur Facebook, dénonçant un «harcèlement policier à son encontre». La femme de 48 ans dénonçait aussi la répression visant les journalistes et les militants. Membre du collectif «Femmes marocaines contre la détention politique», elle exprimait son soutien aux journalistes Omar Radi et Soulaimane Raïssouni.
A la suite du jugement, Amnesty International a déploré les poursuites continues sur la base des publications sur les réseaux sociaux, lorsque des internautes dénoncent la répression de journalistes et de militants. Elle a appelé à la libération de S. El Alami. Début avril, l’ONG a dénoncé un «durcissement du harcèlement visant les défenseurs des droits humains» au Maroc.