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Destitution du Président péruvien : Rien ne va plus entre Lima et Mexico

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Le Pérou a déclaré mardi l’ambassadeur du Mexique persona non grata. Ce dernier avait accordé l’asile politique à la famille de l’ex-président péruvien, Pedro Castillo, destitué début décembre.
Destitution du Président péruvien

L’ambassadeur du Mexique a été déclaré persona non grata, a annoncé César Landa, ministre péruvien des Affaires étrangères, mardi. Il a ajouté que le diplomate avait soixante-douze heures pour quitter le territoire. Les deux pays s’opposent dans une crise diplomatique après la destitution du Président élu P. Castillo. L’annonce de l’expulsion intervient après que l’ambassadeur mexicain a accordé l’asile politique à la famille de P. Castillo, emprisonné.

Une prise de position considérée par la cheffe de la diplomatie péruvienne comme « une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures ».

Andrés Manuel Lopez Obrador, dirigeant mexicain, s’était dit prêt à offrir l’asile à l’ancien président après sa destitution. Il a réitéré son soutien à P. Castillo en refusant de reconnaître l’administration de Dina Boluarte, nouvelle présidente du Pérou.

La famille de P. Castillo et l’ambassadeur mexicain ont quitté l’ambassade du Mexique de Lima, au Pérou. De son côté, P. Castillo, arrêté par l’armée pour « rébellion » et « conspiration » après avoir tenté un coup de force le 7 décembre face à l’hostilité du Parlement, croupit toujours en prison.

Le Pérou avait donné trois jours à l’ambassadeur pour quitter le territoire. Une expulsion « injustifiée et condamnable » selon le chef de la diplomatie mexicaine. Pour autant, le Mexique croit « fermement » au dialogue et assure que sa représentation diplomatique continuera à fonctionner normalement.

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