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Des ouvriers agricoles « exportés » en Haute-Corse : Plus d’un millier de Marocains attendus

Le Maroc continue à exporter sa force du travail. Le chômage endémique explique, en partie, cette amère réalité. Pourtant, dans les exploitations agricoles marocaines, des Subsahariens sont ponctuellement recrutés pour parer à la rareté de la main d’œuvre. Et pour permettre aux propriétaires terriens de se soustraire aux lois en vigueur.
Des ouvriers agricoles « exportés » en Haute-Corse : Plus d’un millier de Marocains attendus

La filière clémentine en Haute-Corse accueillera 1 200 saisonniers marocains, entre le 6 octobre et le 2 novembre 2023, pour combler le déficit des travailleurs et assurer ainsi le bon déroulement de la cueillette. Les arrivées dans la région, là où une tête de cochon avait été mise en évidence devant le consulat marocain, sont prévues à bord de vols commerciaux, à la charge des producteurs, selon un communiqué de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Les candidats attendus se verront délivrer des titres de séjour temporaires, couvrant la période de leurs contrats. Une fois de retour au pays, ils devront effectuer un pointage auprès de l’antenne de l’OFII à Casablanca, rapporte l’AFP.

En juillet dernier, l’instance a signé une convention avec le syndicat agricole français FNSEA, ainsi que l’ANAPEC en charge de l’emploi du côté marocain, pour un recrutement facilité des ouvriers du secteur primaire par les exploitants français. En France, les saisonniers du Maroc sont de plus en plus demandés, ces dernières années. En 2022, ils ont été 16 000, après avoir été 10 000 en 2021 et 6 300 en 2018.

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