L’une de ces dernières attaques qui remonterait au 2 mai, près des côtes marocaines, non loin de la ville de Tanger, aurait été menée par «Gladis», surnom dont on a affublé l’orque en question. Le groupe, composé de six épaulards, a ainsi fondu sur un yacht, sous les yeux de son équipage. « Nous étions sur un bateau de 22 tonnes d’acier, et pourtant, voire trois orques foncer sur nous était très intimidant », raconte l’un des passagers. « Une matriarche de plus grande taille était bien présente et supervisait presque tout », poursuit-il, avançant qu’il s’est sans doute retrouvé face à «Gladis».
Le navire a été endommagé et même si les dégâts causés par cette attaque ne l’ont pas contraint à rentrer au port, le coût de l’attaque est estimé à plusieurs milliers de livres sterlings, poursuit le journal « Libération ».
Deux jours après cette attaque, un autre bateau a subi le même sort au large des côtes espagnoles mais le groupe de trois orques a percé le gouvernail du voilier, qui a été remorqué par les garde-côtes espagnols avant de couler finalement à l’entrée du port de Barbate, en Andalousie. Son capitaine a lui aussi assuré avoir vu deux orques plus petits imiter les coups de leur congénère plus imposante.
«Le comportement qu’il décrit laisse donc penser que ces orques ont eux aussi été supervisés par « Gladis »», ajoute-t-on, en rappelant qu’un incident similaire s’était produit en novembre dernier, lorsqu’un un navire, attaqué par des orques, a coulé au large du port de Viana do Castelo, au Portugal.