#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Daech réactivé en Syrie : Le chef de la diplomatie syrienne à Téhéran

Previous slide
Next slide
Le chef de la diplomatie syrienne s’est envolé pour Téhéran à l’heure où l’activité de Daech reprend de l’ampleur. En recevant Faisal Meqdad, le président iranien a mis l’accent sur la pleine mise en œuvre des accords conclus entre Téhéran et Damas et a exprimé l’espoir d’un développement ultérieur des relations entre les deux pays dans un proche avenir.
Daech réactivé en Syrie : Le chef de la diplomatie syrienne à Téhéran

Ebrahim Raïssi a fait cette remarque lors d’une réunion avec le ministre syrien des Affaires étrangères, mardi 1er août, alors que les deux parties ont échangé des points de vue et discuté des derniers développements en Syrie et dans la région de l’Asie occidentale.

Louant la résistance historique du gouvernement et de la nation syriens contre les séditions et l’agression totale de 12 ans à l’encontre de ce pays arabe, E. Raïssi a décrit la rencontre entre les deux parties comme une grande victoire pour l’axe de la Résistance.

F. Meqdad qui a tenu à rendre hommage aux martyrs de la Résistance en tête desquels figure en particulier le général iranien Qaseem Soleimani, a présenté un rapport détaillé des derniers développements en Syrie avant de noter que l’axe de la Résistance a prouvé qu’il peut vaincre toute conspiration contre la région.

Lors d’une réunion séparée avec le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, le responsable syrien a déclaré que la présence militaire américaine illégale en Syrie est une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du pays arabe. « Les États-Unis cherchent à raviver les cellules terroristes pour empêcher l’établissement d’une stabilité durable en Syrie », a-t-il fait valoir. Le terrorisme, l’agression militaire et les sanctions cruelles ne peuvent pas ébranler la volonté de la nation syrienne de résister à la coercition et aux exigences excessives des ennemis, a-t-il ajouté.

Ali Akbar Ahmadian a déclaré que les États-Unis provoquaient des crises en Syrie dans le cadre de tentatives visant à prolonger leur présence militaire illégale dans le pays arabe. Faisant référence à l’attentat à la bombe de jeudi près du sanctuaire Sayeda Zeinab dans la banlieue sud de la capitale syrienne Damas, qui a tué au moins six personnes et en a blessé au moins 23 autres, le responsable iranien a déclaré que « l’acte malveillant » sonne comme un avertissement sérieux quant à la résurgence des groupes terroristes soutenus par les États-Unis et le régime israélien en Syrie.

Les ennemis de la Syrie, qui n’ont pas réussi à faire avancer leur politique lors de la guerre déclenchée en 2011, tentent à nouveau de défier la stabilité politique de ce pays avec des tentatives aussi désespérées tout en sapant la sécurité publique de la Syrie, a-t-il déclaré.

A.A. Ahmadian a déclaré que le complot de l’Occident contre la Syrie ne se limitait pas à une guerre terroriste, notant qu’en plus des activités terroristes des groupes takfiristes tels que Daech et le Front al-Nosra, ils ont utilisé toutes les pressions politiques et internationales ainsi que des sanctions économiques sévères contre la Syrie.

Au moins sept personnes, cinq soldats syriens et deux chauffeurs de camions, ont été tuées mardi en Syrie dans une attaque menée par Daech contre un convoi de camions-citernes transportant du carburant, selon un bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme. L’attaque a eu lieu dans une zone désertique sous contrôle du gouvernement située dans la province centrale de Hama. Les terroristes ont attaqué le convoi aux armes automatiques et aux roquettes antichars. Les assaillants ont incendié plusieurs véhicules avant de se replier vers des zones désertiques de la région.

Cette embuscade intervient quatre jours après un attentat sanglant revendiqué par le groupe terroriste contre le sanctuaire chiite de Sayeda Zeinab, au sud de Damas. La multiplication des attaques dénote du regain d’activité du groupe terroriste dans la vaste zone désertique allant de Hama, au centre, à la province orientale de Deir Ezzor, non loin de la frontière avec l’Irak, à la région de Soueida, au sud de la Syrie. Depuis le début de l’année, plus d’une centaine d’assauts contre des positions ou des convois de l’armée syrienne et de ses alliés. Ledit Observatoire fait état de la mort de 370 personnes, dont 190 soldats et miliciens pro-gouvernementaux, 157 civils et une vingtaine de jihadistes.

Recommandé pour vous