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Crimes de guerre à Gaza : Paris blanchit ses binationaux engagés dans Tsahal

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Mettant en avant que la binationalité est une « double allégeance », le porte-parole adjoint de la diplomatie française a déclaré que Paris n’enquêterait pas sur les actions des franco-israéliens engagés dans l’armée israélienne.
Crimes de guerre à Gaza : Paris blanchit ses binationaux engagés dans Tsahal

La diplomatie française s’est voulue claire : Paris n’enquêtera pas sur les agissements des franco-israéliens dans les rangs de Tsahal. « La binationalité c’est une double allégeance donc on n’enquêtera pas sur ce que feront les franco-israéliens vis-à-vis de leurs obligations militaires en Israël », a déclaré jeudi 14 mars Christophe Lemoine lors d’une conférence de presse. Le porte-parole adjoint de la diplomatie française répondait à une question de la correspondante de l’agence turque Anadolu quant à la possibilité d’« enquêtes » menées sur les binationaux qui ont rejoint l’armée israélienne.

Quant à la deuxième partie de la question, à savoir « si ces binationaux ont commis des crimes contre les Gazaouis, seront-ils poursuivis en France? », C. Lemoine l’a qualifiée de « prospective ». «  Si je comprends bien votre question, ils ne les ont pas encore commis, donc je vous répondrai le moment venu s’ils commettent ces crimes et que c’est avéré », a poursuit le porte-parole du Quai d’Orsay.

Parmi les 350 000 réservistes mobilisés par l’armée israélienne, pas moins de 4 000 ont la nationalité française selon le quotidien Le Parisien. Depuis le début du conflit, opposant Israël à la résistance palestinienne, déclenchée le 7 octobre, plusieurs pays tels que l’Afrique du Sud, la Turquie, le Brésil ont accusé Israël de commettre un « génocide » à l’encontre de la population gazaouie. Plusieurs organisations non gouvernementales, dont Amnesty International, B’Tselem et Human Right Watch, ont également pointé du doigt le bombardement ainsi que le blocus de la bande de Gaza, accusant Tsahal de « crimes de guerre ».

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