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Couronnement de Charles III : Les excuses du Souverain sur le passif colonial exigées

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Des dirigeants autochtones, dont les terres ont été colonisées autrefois par les Britanniques, ont exhorté Charles III à présenter des excuses pour les « siècles de racisme » et le rôle joué par la couronne dans l'oppression de leurs peuples.
Les excuses du Souverain sur le passif colonial exigées

Des représentants de communautés autochtones de 12 nations du Commonwealth se sont adressés au souverain britannique Charles III par lettre, réclamant des excuses officielles, des réparations financières ainsi que la restitution d’objets culturels qui leur ont été spoliés.

Ensemble, ils ont uni leur voix pour aider leurs populations à se « remettre de plusieurs siècles de racisme, d’oppression, de colonialisme et d’esclavage ».
La lettre a notamment été signée par des dirigeants autochtones d’Australie, où les premiers peuples ont été chassés de leurs terres, soumis au travail forcé et massacrés lors d’affrontements sanglants avec les colons.

Des leaders de plusieurs communautés des Caraïbes l’ont également signée. Si le roi Charles a intensifié ses efforts pour nouer le dialogue avec les représentants autochtones ces dernières années, soulignant que la couronne devait « reconnaître les torts qui ont façonné [leur] passé », la lettre l’implore d’aller plus loin.

Selon Hannah McGlade, avocate et Aborigène, la question des réparations financières devient une constante des revendications autochtones. « Nous voyons de plus en plus de membres de communautés autochtones demander des réparations à la famille royale » pour les torts subis par leurs peuples, explique-t-elle à l’AFP. « Un génocide s’est produit sous leur surveillance », estime l’avocate.

La lettre a également été signée par des leaders de communautés autochtones du Canada, de Nouvelle-Zélande et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Cette lettre vindicative a été adressée deux jours avant le 6 mai, date du  couronnement du nouveau roi, cérémonie grandiose à laquelle près de 2 300 personnes ont été invitées, dont une centaine de chefs d’Etat.

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